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Les organisations syndicales (CGT, FO, FSU, MNL, Solidaires, UNEF, UNL) réunies ce 30 septembre s’opposent au projet de régime de retraite par points voulu par le gouvernement qui a le double objectif de réduire les pensions et de repousser l’âge de départ à la retraite.
Elles sont déterminées à défendre un système de retraite par répartition solidaire et intergénérationnel et de conforter et améliorer les dispositions du système actuel et ses régimes pour garantir un haut niveau de pensions à toutes et tous. Il s’agit que nul ne soit pénalisé du fait des difficultés rencontrées au long de la vie active. Personne ne serait épargné par cette réforme, particulièrement les femmes plus souvent confrontées aux carrières interrompues, à la précarité et aux bas salaires. Les jeunes subiraient encore d’avantage les effets de cette dernière qui s’appliquerait sur la totalité de leur vie professionnelle.
Les organisations syndicales appellent en conséquence les salariés du privé comme du public, les jeunes, les privés d’emploi, les retraités à prendre part aux réunions d’informations et de débats organisées par les syndicats et à se mobiliser.
En ce sens elles affirment la nécessité de réaliser une unité d’action syndicale la plus large et de construire des propositions alternatives à cette réforme.
Elles proposent de mettre en discussion la perspective d’une action de grève interprofessionnelle pouvant s’appuyer sur les appels lancés.
Dans les jours qui viennent, il est prévu des températures ambiantes à l’ombre qui vont dépasser les 30 degrés dans la journée : au-delà de 33 °C, le risque d’accident est accru ou lorsque la température nocturne est supérieure à 25 °C.
Risques pour la santé : quand une personne est exposée de manière prolongée à une chaleur excessive, elle peut développer des pathologies diverses : œdèmes, céphalées, spasmes, nausées, vomissements, et dans les cas les plus graves perte de connaissance pouvant conduire à la mort.
Au premier signe de malaise, confusion... il faut
mettre la personne dans un endroit frais, la rafraîchir, et faire le
15 ! La personne qui fait un malaise devra déclarer un accident de
service pour bénéficier
des droits attachés, surtout si le médecin fait le lien entre les conditions de travail et le malaise.
La loi prévoit que l’employeur a l’obligation de prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé des salarié-es, en y intégrant les conditions de température.
Il doit veiller à l’adaptation de ces mesures pour tenir compte du changement des circonstances et tendre à l’amélioration des situations existantes (art. L 4121-1 du code du travail).
La législation ne prévoit pas spécifiquement des températures maximales de travail mais l’employeur doit prendre des mesures pratiques de prévention :
organisation
du travail pour éviter les tâches fatigantes physiquement, aménagements
horaires pour travailler plus tôt, ou moins longtemps, pauses
régulières,
mise en place de mesure de protection collective (stores, volets, ventilation, etc )
mise à disposition en quantité suffisante d’eau fraîche et potables à proximité des postes de travail, distribution d’eau,
mise à disposition de pièces de repli climatisées, d’abris...
Si la situation devient intenable, n’hésitez pas à demanderl’intervention des représentant-es syndicaux-ales pour :
obliger l’employeur à prendre les mesures de prévention
de
déclencher un droit d’alerte (DP, CSE ou CHSCT) pour situation de
danger grave et imminent... cela vous permettra si rien n’est fait de
faire des droits de retrait
(plus d’infos ici : http://la-petite-boite-a-outils.org/fiche-n6droit-de-retrait-et-droit-dalerte/)
demander la réunion dans l’urgence des CHSCT ou CSE pour acter des mesures.
faire intervenir la médecine du travail ou de prévention pour les personnes vulnérables
Nous, soussigné-e-s, soutenons les travailleurs sans papiers et leur Collectif des Travailleurs Sans Papiers de Vitry, en lutte depuis le 11 juin 2019
Ces travailleurs sont victimes d’uns sous-traitance en cascade dont LA POSTE est le donneur d’ordre. Ils luttent pour obtenir leur régularisation et leur intégration au sein de La Poste. Dès à présent la direction de La Poste doit fournir les documents pour permettre leur régularisation.
Régularisation des Postiers sans papiers en lutte !
Ce qui se cache derrière Chronopost…
Chronopost est une marque de La Poste, spécialisée dans l’envoi du
courrier express : les produits Chronopost sont vendus dans tous les
bureaux de Poste. Les envois de courrier en Chronopost, aux tarifs
élevés, rapportent beaucoup d’argent à La Poste.
Mais derrière ces produits vantés par La Poste pour leurs délais de livraison express, derrière la marque Chronopost, se cache une réalité sordide et inhumaine !
La Poste, c’est l’État (100% de capitaux publics)… Et pourtant !!!
Pour décharger les camions transportant les envois Chronopost et pour
trier ces envois afin de permettre leur distribution, La Poste utilise
en toute connaissance de cause des travailleurs sans papiers privés des
droits élémentaires dont bénéficient les autres salariés en France.
La Poste profite des menaces d’expulsion du territoire qui pèsent sur eux pour imposer des conditions de travail qui ne respectent ni le droit du travail ni la dignité humaine. Ces travailleurs embauchent à 3 ou 4 heures du matin. Employés à temps partiel, leur salaire mensuel s’élève à 600 euros. Les heures supplémentaires ne sont pas payées ! S’ils réclament, c’est la porte, sans possibilité de se défendre à cause de leur situation de sans-papiers ! De même en cas de maladie ou de revendications.
Depuis le 11 juin, plusieurs dizaines de travailleurs sans-papiers employés par Chronopost sont présents jour et nuit devant l’agence d’Alfortville pour demander leur régularisation.
=> Collectif des Travailleurs Sans Papiers de Vitry
=> SUD solidaires PTT
=> Union syndicale Solidaires 94
=> Confédération Nationale du Travail - Solidarité Ouvrière
=> Union locale CGT de Maisons-Alfort / Alfortville
Le personnel de l’enseigne d’habillement anglaise New Look est en lutte depuis septembre 2018 contre la fermeture de la filiale française.
Ce lundi, le Tribunal de Commerce de Paris doit prononcer, faute d’un quelconque repreneur, sa liquidation ce qui va entraîner dans la foulée la fermeture des 29 magasins restants et le licenciement de près de 400 salarié-es.
Pour que les salarié-es, abandonnés depuis plusieurs semaines à leur sort, cessent d’être traités comme de vulgaires cintres, un mouvement d’occupation permanente débute d’ores et déjà dans les magasins suivants :
Enfin, suite à l’intervention de plusieurs parlementaires, une délégation a été reçue hier au ministère du travail qui s’est engagé à écrire à la direction britannique : nous exigeons que cette dernière, véritable co-employeuse, abonde au plan social à venir tout comme la trésorerie de l’entreprise.
Soutenons la lutte pour la dignité des New Look !
La vraie raison de la hausse des tarifs de l’électricité est liée à l’augmentation des prix de marché de l’électricité, elle-même expliquée principalement par la hausse des prix des matières premières (gaz en particulier), comme la délibération de la CRE le décrit : « L’évolution des tarifs réglementés de vente proposée par la CRE s’explique principalement par la conjoncture internationale, avec une hausse des prix des énergies depuis janvier 20181.
En effet, la hausse des prix des matières premières a entrainé une forte augmentation des prix de l’électricité sur les marchés de gros ». « L’électricité n’est d’ailleurs pas le seul produit concerné puisque l’INSEE calcule, pour 2018, une hausse de 14,7 % des produits pétroliers, de 22,3 % du fioul domestique et de 12 % du gaz. ».
En effet, le prix de marché de l’électricité est basé sur le coût
marginal, c’est à dire le coût variable du moyen de production le plus
cher en fonctionnement à chaque instant. La plupart du temps, il s’agit
de moyens de production thermiques, gaz ou charbon, souvent hors de
France mais accessible via les interconnexions. Ce prix de marché n’a
pratiquement rien à voir avec les coûts de production de l’électricité
en France, dépendant à 5% des productions thermiques.Ce prix de marché,
décorrélé des coûts, ne permet pas de garantir leur recouvrement et peut
conduire les producteurs à s’endetter, comme cela a été constaté
dernièrement chez tous les gros producteurs sous l’effet de
l’effondrement des prix du gaz. Par ailleurs, ils exposent les
producteurs comme les consommateurs à une volatilité non intrinsèque au
système. Et cela ne permet pas d’investir dans de bonnes conditions.
Pour ces raisons, entre autres, l’électricité n’est pas un produit
adapté au marché.
Les tarifs réglementés de vente ne visent plus à recouvrir les coûts du
système mais, comme le note la CRE, « La tarification par empilement
vise à garantir la « contestabilité » des TRVE, qui se définit comme
« la faculté pour un opérateur concurrent d’EDF présent ou entrant sur
le marché de la fourniture d’électricité de proposer, sur ce marché, des
offres à prix égaux ou inférieurs aux tarifs réglementés ». En résumé,
il s’agit de proposer des prix suffisamment hauts pour permettre la
concurrence, et non plus d’imposer la concurrence pour faire baisser les
prix !
Qu’un ministre en charge de l’énergie laisse penser que cette hausse des
tarifs de l’électricité serait liée aux rémunération trop élevées des
salariés d’EDF, et en particulier à leur tarif agent, dénote soit d’une
incompréhension totale de la construction des tarifs, soit d’une
mauvaise fois absolue. Le coût total du tarif agent représente, d’après
la Cour des Comptes elle-même, 295 millions d’euros par an (soit environ
1000 euros par an par ayant droit – agents ou retraité, soit 83 € par
mois, quelle indécence !). Ces 295 M€ sont à rapporter au coût annuel du
système électrique, de l’ordre de 40 Mds€ : cela représente donc 0,7%.
Cet avantage n’a pas augmenté et n’a donc rien à voir avec la hausse des
tarifs de l’électricité.D’une manière générale, M. De Rugy s’insurge
contre la rémunération des salariés d’EDF qui, comme le souligne la Cour
des Comptes, est plus élevée que celle du secteur : précisons que la
Cour des Comptes évalue cette surévaluation à 8%, alors même que le seul
critère de la taille d’entreprise explique des écarts du simple au
double entre les salaires. Par ailleurs, si aucune entreprise ne peut
être 8% au dessus de la moyenne, cela signifie que toutes les
entreprises doivent avoir exactement le même salaire moyen : est-ce cela
que souhaite le Ministre ?
Rappelons enfin que même la Cour des Comptes reconnait une diminution de la masse salariale en 2017, liée principalement à la baisse des effectifs. A l’évidence et très logiquement, cela a été sans effet sur l’évolution du tarif de l’électricité.
SUD-Énergie, 30 mai 2019
>> Voir sur le site de SUD Energie
Le gouvernement et le patronat martèlent une idée nouvelle, l’avenir des systèmes de retraite imposerait de limiter la masse financière relative consacrée aux retraites, de bloquer à 14 % la part des retraites dans le PIB, malgré l’augmentation continuelle du nombre de retraité-es. Voici la fiche explicative de Solidaires.