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Dans les jours qui viennent, il est prévu des températures ambiantes à l’ombre qui vont dépasser les 30 degrés dans la journée : au-delà de 33 °C, le risque d’accident est accru ou lorsque la température nocturne est supérieure à 25 °C.
Risques pour la santé : quand une personne est exposée de manière prolongée à une chaleur excessive, elle peut développer des pathologies diverses : œdèmes, céphalées, spasmes, nausées, vomissements, et dans les cas les plus graves perte de connaissance pouvant conduire à la mort.
Au premier signe de malaise, confusion... il faut
mettre la personne dans un endroit frais, la rafraîchir, et faire le
15 ! La personne qui fait un malaise devra déclarer un accident de
service pour bénéficier
des droits attachés, surtout si le médecin fait le lien entre les conditions de travail et le malaise.
La loi prévoit que l’employeur a l’obligation de prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé des salarié-es, en y intégrant les conditions de température.
Il doit veiller à l’adaptation de ces mesures pour tenir compte du changement des circonstances et tendre à l’amélioration des situations existantes (art. L 4121-1 du code du travail).
La législation ne prévoit pas spécifiquement des températures maximales de travail mais l’employeur doit prendre des mesures pratiques de prévention :
organisation
du travail pour éviter les tâches fatigantes physiquement, aménagements
horaires pour travailler plus tôt, ou moins longtemps, pauses
régulières,
mise en place de mesure de protection collective (stores, volets, ventilation, etc )
mise à disposition en quantité suffisante d’eau fraîche et potables à proximité des postes de travail, distribution d’eau,
mise à disposition de pièces de repli climatisées, d’abris...
Si la situation devient intenable, n’hésitez pas à demanderl’intervention des représentant-es syndicaux-ales pour :
obliger l’employeur à prendre les mesures de prévention
de
déclencher un droit d’alerte (DP, CSE ou CHSCT) pour situation de
danger grave et imminent... cela vous permettra si rien n’est fait de
faire des droits de retrait
(plus d’infos ici : http://la-petite-boite-a-outils.org/fiche-n6droit-de-retrait-et-droit-dalerte/)
demander la réunion dans l’urgence des CHSCT ou CSE pour acter des mesures.
faire intervenir la médecine du travail ou de prévention pour les personnes vulnérables