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Les organisations syndicales de salarié-es et de jeunesse (CFE-CGC, CGT, FO, FSU, Union syndicale Solidaires, FIDL, MNL, UNEF, UNL) ont pris acte de l’annonce par le Premier ministre samedi dernier en fin d’après-midi d’utiliser l’article 49-3.
Cette procédure gouvernementale permet de faire passer sans vote à l’Assemblée Nationale le projet de loi portant sur le système de retraites par points.
Cela démontre l’impuissance du gouvernement à répondre aux interrogations sérieuses et légitimes des parlementaires à propos de ce projet incomplet, très approximatif aux multiples inconnues.
C’est une nouvelle preuve, si celle-ci était nécessaire, que le gouvernement refuse le débat et veut faire passer en force ce projet de régression sociale minoritaire dans l’opinion publique.
Deux motions de censure sont désormais déposées, et imposent au gouvernement de s’expliquer par un discours de politique générale.
Les organisations réaffirment leur opposition à ce projet et la nécessité de créer de nouveaux droits pour les salarié-es, privé-es d’emploi, étudiant-es, lycéen-es,retraité-es.
Les organisations syndicales CGT, FO, FSU, Solidaires, FIDL, MNL, UNL et UNEF appellent à poursuivre les actions sans relâche, sous toutes les formes décidées localement.
Elles appellent à multiplier partout localement des rassemblements dès lundi 2 mars, et à organiser des manifestations devant les préfectures et sous-préfectures le mardi 3 mars, y compris par le recours à la grève, au moment de ce passage en force au parlement, afin de signifier massivement avec force le rejet de ce texte.
Les mobilisations massives très importantes initiées depuis le 5 décembre n’ont pas été́ entendues par ce gouvernement mais le poussent à la faute.
Elles poursuivent et amplifient, dans ce cadre, la construction d’une grande journée de grève interprofessionnelle et de manifestations dans tout le pays mardi 31 mars pour mettre en échec ce projet de loi ainsi que les suites si nécessaire.
Montreuil le 2 mars 2020
Rendez-vous à 13 heures place Ducale. Départ de la manifestation à 14 heures.
Rendez-vous à 13 h place Ducale et départ à 14 h.
Rassemblement au Parc des Expositions de Charleville-Mézières à partir de 13h30.
Prises de paroles à 14h00. Départ de la manifestation à 14h30. Arrivée prévue vers 16h30 à la Préfecture des Ardennes
Face à une grève qui s’annonce massive dans de nombreux secteurs, le gouvernement semble lâcher sur certains points : plus de « clause du grand père », on recule l’âge de celles et ceux qui seront concerné-es par la réforme (1973), on peut négocier à la marge... Dans le même temps, il accélère le tempo sur la présentation de la loi. Ce sont bien sûr des faux semblants, mais cela montre que le pouvoir s’inquiète de la mobilisation sociale qui s’approche et surtout de la conjonction des colères sociales sur de très nombreux sujets... fruits de la politique de Macron.
Ancrons la mobilisation dans la durée, construisons la grève reconductible après le 5
Si une grève reconductible ne se décrète pas, pour autant elle se construit avec toutes les forces nécessaires car c’est un élément central du rapport de force pour le retrait de la réforme.
Les salarié-es sont las des grèves sans lendemain ou « saute mouton » car ils et elles savent que ce n’est pas une stratégie gagnante : les mobilisations contre la loi travail en 2016 ont été massives, mais les journées espacées ont fini par mener à un effilochement de la mobilisation et à la défaite... Notre responsabilité dans la période est aussi de tirer les leçons des mobilisations passées.
La grève du 5 est donc décisive et doit être massive pour être un point d’appui de la reconduction dès le lendemain et les jours qui suivent.
Voulant profiter de cette colère grandissante, le Rassemblement national laisse entendre que certains de ses dirigeants seront dans les cortèges du 5 décembre : pour Solidaires, l’extrême droite, quelle que soit, n’est pas et ne sera jamais notre alliée et elle n’a pas sa place dans nos mobilisations.
Solidaires appelle l’ensemble des secteurs du public et du privé à se
mettre en grève, à tenir des assemblées générales dès le 5 décembre
pour décider de la reconduction de la grève le 6 décembre.
Le samedi 7 décembre, les gilets jaunes seront dans la rue, avec les
précaires et chômeur-euses. Solidaires appelle à rejoindre les
rassemblements et manifestations interprofessionnels de la CGT avec les
chômeur-euses et les précaires et à participer à toutes les
mobilisations de cette journée pour continuer à construire une
mobilisation sociale forte.
Pour Solidaires, il est de la responsabilité du mouvement syndical de créer les conditions d’un ancrage et d’un élargissement des grèves reconductibles en appelant très rapidement dans les jours suivant à de nouvelles journées de grèves générales.
Ensemble par la grève construisons un autre avenir
Paris, 29 novembre 2019
Mardi 24 septembre à 14h rassemblement devant la caserne des pompiers (Près du parc des expositions) pour une manifestation vers l’hôpital Manchester.
journée de sensibilisation et de mobilisation le 24 septembre.
Le projet de loi Retraites du gouvernement est bien avancé, Emmanuel Macron a confirmé sa volonté de mettre en place un système de retraite « par points », le rapport Delevoye publié pendant l’été 2019 en trace les contours. Son objectif : diminuer le montant des pensions de toutes et tous, les enseignants étant particulièrement visés avec une perte du montant estimé de la retraite compris entre 23 et 30 % … si durée complète de cotisation.
Derrière les choix techniques de modalités de calcul des pensions se cachent des enjeux politiques majeurs. Les éléments de langage utilisés par le gouvernement présentent le nouveau système comme « plus juste, plus équitable et plus simple », la réalité de la réforme qui se profile est pourtant toute autre : incertitude sur la valeur du point, fin du calcul sur la base de l’indice détenu les 6 derniers mois pour les fonctionnaires, pénalisation des enseignants, remise en cause de droits familiaux, aggravation des inégalités entre les femmes et les hommes, recul déguisé de l’âge de départ.
La situation sociale en France est marquée par l’expression diverse et multiple d’un mécontentement social grandissant, par l’aspiration à une véritable justice sociale et fiscale, par la dénonciation des reculs sur les libertés publiques comme individuelles. Le mouvement des gilets jaunes est l’expression récente de cette profonde crise sociale.
Alors que les annonces faites par le président de la République ou son gouverne-ment n’ont pas répondu aux attentes, alors que des lois portant atteinte aux liber-tés syndicales et de manifester sont votées, que les prix des produits de consom-mation courante continuent à la hausse, que la suppression de l’ISF n’est pas re-mise en cause, que le chômage progresse… Le « grand débat national » ne peut ni se substituer, ni contourner, encore moins être opposé aux revendications sociales et syndicales.
Pour les jeunes, les difficultés ne cessent de croitre : sélection, réforme du lycée et de la voie professionnelle, hausse des frais d’inscription des étudiant-es étranger-ères hors UE, progression de la précarité étudiante et gel des prestations sociales, ne font qu’attaquer le droit d’étudier.
En parallèle, le patronat, particulièrement celui des grands groupes, porte lui aussi une grande responsabilité dans l’exaspération sociale. C’est dans les entreprises et dans les services publics que les salarié-es sont considéré-es comme un coût et non pour ce qu’ils/elles sont : une richesse. C’est là que les conditions de travail se dégradent.
C’est partout que la précarité s’aggrave...
Dans ce contexte, il s’agit de gagner l’augmentation des salaires, des pensions et des minima sociaux, l’égalité femmes-hommes et un véritable droit à l’éducation et à la formation. Il s’agit aussi de renforcer notre protection sociale et notre système solidaire de retraite par répartition. Il s’agit enfin de répondre aux enjeux climatiques et environnementaux, tout en développant des emplois de qualité… C’est dans ce but que nos organisations appellent à l’élargissement et l’amplification de la mobilisation sociale.
Partout sur le territoire, nos organisations engagent un travail en ce sens via des initiatives diverses dans les entreprises, dans les services publics et en prise directe avec les salarié-es, les retraité-es, les privé-es d’emploi et la jeunesse. Ainsi, nous placerons le débat là où il doit être.
Cette démarche s’inscrit dans le cadre de la construction d’une nouvelle journée d’action, de mobilisation et de grève le 19 mars prochain. Nos organisations -CGT, FO, Solidaires, UNEF, UNL- s’engagent à poursuivre un travail commun donnant des perspectives à la mobilisation sociale. Nos organisations appellent à une puissante journée d’action, de mobilisations et de grève le 19 mars !
Montreuil, le 12 février 2019
Depuis novembre la colère sociale que nous sentions bouillir depuis plusieurs mois s’est répandue dans le pays. Elle porte principalement des exigences de justice sociale et fiscale dans un contexte où les inégalités et l’accaparement des richesses par quelques un-es deviennent tout simplement insupportable à une large majorité de la population.
Cette colère est juste face à une violence sociale qui plonge beaucoup dans une immense précarité. Elle est juste face à un débat confisqué depuis de trop nombreuses années par les néolibéraux de toutes chapelles. La réponse ne peut pas être la violence des forces de maintien de l’ordre qui a déjà fait de trop nombreux mutilé-es et blessé-es. La réponse ne peut pas être non plus de tenter de noyer le poisson dans un faux débat qui pose en postulat de ne rien changer à l’ordre économique actuel. La réponse n’est pas plus dans le rejet de l’autre, le racisme, le sexisme, l’homophobie, l’exclusion.
La responsabilité du mouvement syndical est importante et il se doit de poser des actes forts. Depuis plusieurs mois, Solidaires propose aux autres organisations de s’unir sur des bases revendicatives fortes et de construire une grève générale reconductible pour peser dans le rapport de force et arracher des augmentations de salaire et des droits sociaux. Même si l’union reste difficile nous ne souhaitons ni tomber dans la posture, ni renoncer à la construire.
Nous essayons dans le même temps dans nos services, dans nos entreprises, avec les forces du mouvement social de construire la grève et amplifier ainsi les mobilisations et le blocage de l’économie. Dans le même temps, depuis plusieurs semaines, dans de nombreux endroits, nous participons aux actes proposés par les gilets jaunes qui se succèdent chaque samedi et nous manifestons pour tracter, discuter, échanger, lutter ensemble.
Nous appelons à manifester les prochains samedi et à poursuivre la construction des convergences qui sont en cours dans un nombre de plus en plus important de villes entre les gilets jaunes et le mouvement social, comme par exemple à Nantes, Dijon, Poitiers ou Toulouse.
Ces convergences se saisissent aussi ces derniers jours de la date du 5 février posée par la CGT. Pour Solidaires il ne peut s’agir d’une date isolée. Elle doit servir de point d’appui pour être toujours plus nombreuses et nombreux dans les manifestations, sans les opposer et pour amplifier encore le mouvement en débattant ensemble d’une grève générale reconductible.
L’Union syndicale Solidaires est disponible pour travailler avec
toutes et tous, dans les lieux de travail, les assemblées et dans la
rue.
Soyons massivement dans les rues et en grève pour les prochains actes, le 5 février et les jours qui suivront.
Pour Paris : La manif démarrera à 14h de l’Hôtel de Ville, rue de Rivoli
en direction de la place de la Concorde. Rendez-vous sous le ballon
Solidaires à 13h30 au niveau du BHV. Ordre des cortèges : CGT - Jeunes -
FO - FSU - Solidaires (la mise en place se fera à 13h)
>> Voir notre rubrique consacrée à la mobilisation en cours
14h 30 départ de la bourse du travail 21 rue Jean- Baptiste Clément.
Parcours :
-Rue Jean-Baptiste Clément
-rue de Mantou
-Avenue Gustave Gailly
Rassemblement devant les locaux du MEDEF.
Dislocation de la manifestation 16 h 30.
Rassemblement à 13h00 devant la préfecture. La CGT cheminots et SUD-Rail y participent.
L’Union syndicale Solidaires a décidé d’appeler sur ses propres bases à la journée de mobilisation du 28 juin.
Les cheminot-es
poursuivent leur lutte légitime par une grève dont la durée est
remarquable. Face à elles et eux, le pouvoir reste droit dans ses
bottes, fait adopter la loi et refuse de négocier. La journée du 28 juin
doit partout exprimer le soutien à leur lutte contre la privatisation
et pour la préservation du statut. On ne rappellera jamais assez qu’ils
et elles luttent pour un véritable service public des transports sur
tous les territoires, pour toutes et tous. On ne rappellera jamais
assez, encore, qu’une fois le statut des cheminot-es détruit, le pouvoir
s’attaquera à celui des fonctionnaires et continuera à détruire tous
les conquis sociaux qu’il présente comme des obstacles à la
libéralisation totale, thatcherienne, du marché du travail.
Tout le monde est concerné par cette offensive
globale contre nos conditions de travail et de vie décente : les
retraité-es, les étudiant-es et les lycéen-es qui, avec Parcoursup en
font les frais aujourd’hui. Alors oui, nous avons encore et toujours de
bonnes raisons d’être en lutte, ensemble, le 28 juin. Nous ne nous
réduisons pas à des tableaux de gestion ou à des algorithmes.
Mais après ? Nous mesurons les difficultés à mobiliser aujourd’hui compte tenu du niveau insuffisant de certaines journées de mobilisations récentes. Nous entendons la lassitude exprimée par les travailleurs et travailleuses vis à vis de journées de mobilisations isolées et souvent fragmentées entre les différents secteurs. C’est pourquoi, Solidaires continuera, comme nous l’avons fait à de très nombreuses reprises depuis un an, à participer à tous les efforts pour construire une riposte interprofessionnelle d’ampleur suffisante sur des bases revendicatives. Face à la dévastation sociale et à la morgue des classes dominantes, la lutte, c’est tous les jours que nos militant-es la mènent et la construisent. Aussi nous n’attendrons pas la fin de l’été pour cela. Pour nous, il ne saurait y avoir de trêve estivale.
Guerre aux pauvres. Pire que ses prédécesseurs, ce pouvoir arrogant mène la guerre contre les pauvres. Pour cela, il ne renonce à aucune outrance, mensonge ou cynisme. En témoigne la violence par laquelle Macron s’exprime sur les minima sociaux : tout ce « pognon de dingue » dépensé pour les pauvres qui « ne font pas d’efforts ». On les « déresponsabilise et on est dans le curatif ». Comme si la pauvreté était une fatalité ou pire, une maladie à « curer ». Ceux et celles qui nous dirigent sont sans vergogne, se pensant autorisé-es à énoncer publiquement les préjugés les plus dégradants des riches vis-à-vis des démunis. Ces « riens » qu’on croise dans les gares, démuni-es par qui ? Démuni-es en tous cas des 500 000 euros dépensés pour renouveler la vaisselle à l’Elysée (ça fait combien de RSA ?)
Les salarié-es aussi coûtent trop chers aux patrons. Heureusement pour ces dernier-es, la loi travail de Macron permet aujourd’hui à PSA de mettre fin aux 35 heures dans ses usines. S’ils et elles travaillent plus en gagnant moins, c’est sûr, cela fera plus de profits pour leurs patrons. Comme pour l’ex PDG de Carrefour, parti en retraite avec une indemnité de 13 millions d’euros pendant que son groupe licencie et ferme des magasins. 13 millions ! en voilà du pognon de dingue pour financer des services publics et assurer les besoins sociaux de la population ! Sans oublier ce pognon de dingue évadé et fraudé fiscalement, ces dizaines de milliards d’euros, ils pourraient en financer pas mal de biens communs !
Le 28 juin est un moment
important de mobilisation, de grèves et d’actions pour maintenir la
pression par tous les moyens dont nous disposons.
Gardons le fil de notre légitime colère, continuons à construire
patiemment mais résolument la résistance et les luttes contre leur
monde.