OBJET : Espaces verts- Secteur Mendès France – Conditions de travail
Madame le maire,
Plusieurs problèmes, régulièrement soulevés par les agents, dégradent les conditions de travail du personnel des espaces verts dans le secteur de l’Ecole Mendès France.
L’équipe Espaces verts affectée à la Ronde-Couture devrait normalement compter 19 agents en activité. Or, 1 poste est gelé et 3 postes sont inoccupés pour cause de maladie (1 depuis plus d’un mois, 1 depuis plus de 6 mois et 1 depuis plus de 2 ans ). Depuis des mois, cette équipe voit donc son potentiel amputé de 15 à 20%. La charge de travail sur les agents ne cesse d’augmenter.
Cette équipe est scindée en deux sous-équipe : une a son point d’attache Rue des Mésanges et l’autre est basée près de l’école Mendès France. Elles sont encadrées par le même contremaître.
Ces deux sous-équipes se partagent l’entretien de toute la Ronde-Couture. Chacune a donc un local pour éviter le déplacement constant du matériel et du personnel. L’intérêt du service étant effectivement de limiter au maximum les déplacements qui rognent les temps d’activité.
A Mendès-France est affecté le matériel suivant : un fourgon, un tracteur, un vespa, deux moyennes tondeuses d’1m20, une grosse tondeuse, un balai ramasseur, une remorque et un plateau, et des tondeuses de 0,90m dites petites tondeuses. Mais les surfaces de locaux pour ranger ce matériel sont insuffisantes.
Une partie du matériel de Mendès France est donc abritée aux Mésanges. Chaque matin et chaque soir, un agent (ou plusieurs lorsqu’il faut plusieurs engins) se rend à pied aux Mésanges ( 1/4 d’heure-20 minutes). Un agent de l’équipe des Mésanges doit attendre sur place pour ouvrir à son collègue.
Ce sont entre 45 minutes et 1 heure de travail qui ne sont pas consacrées à l’activité directe. Même chose le soir. Quand il y a plusieurs matériels à aller chercher, ce temps est à multiplier par le nombre de matériel… Même chose le soir.
Depuis 2001, les agents de Mendès France réclament un agrandissement de leur bâtiment pour éviter ces déplacements fastidieux.
Pendant midi, pour éviter de nouvelles pertes de temps, les agents de Mendès France rentrent les engins dans leur local et laissent le fourgon dehors (faute de place), jusqu’au jour où le fourgon sera l’objet de dégradations et qu’on leur reprochera cette initiative.
Tous ces temps morts se déduisent de l’activité. Le problème, signalé depuis longtemps à la direction de La Warenne, ne retient l’attention de personne. La communication faite régulièrement autour des Espaces verts n’aurait- elle pas de prix ? Ne serait-il pas plus judicieux d’économiser ces déplacements et de remplacer les agents absents ? Les habitants de la Ronde Couture ne s’en trouveraient-ils pas gagnants deux fois pour le même coût ?
Il faut aussi ajouter le temps passé pour se rendre à pied sur les lieux d’activité eux-mêmes car le service n’a qu’une capacité de transport de 6 personnes (3 places assises dans le fourgon, 2 dans le vespa, 1 sur le tracteur).
En demandant qu’on remédie à ces pertes de temps, le personnel défend à la fois ses conditions de travail et le service public.
Nous devons vous informer qu’il arrive régulièrement que les agents se résignent à monter (illégalement) à 5 dans le fourgon. Jusqu’au jour où il y aura un accident.
De plus, ce fourgon a plus de 10 ans. L’équipe demande son remplacement par un camion qui pourrait transporter plus d’agents, et équipé d’une benne, qui serait plus adapté que le fourgon pour transporter les déchets des tontes, les branches d’arbres, les feuilles… Mais le directeur du service s’y oppose en prétextant que du matériel transporté dans une benne sera … volé ! (à notre connaissance, lorsque du matériel est transporté sur un chantier c’est pour être utilisé… pas pour rester dans le camion, et de toute façon le matériel reste à proximité du chantier).
Des réponses aussi insensées sont faites aux agents pour ne pas tenir compte de leurs demandes ou de leurs propositions. Par ce type de réponses, la direction des espaces verts refuse la discussion avec le personnel. Ce manque de considération n’échappe pas aux agents.
Le même manque de considération se retrouve sur d’autres plans. Au niveau des vestiaires-sanitaires par exemple. Contrairement aux obligations qui incombent à tout employeur, le local vestiaires-sanitaires, au demeurant trop petit pour le nombre d’agents, ne bénéficie d’aucun entretien ni de nettoyage régulier et son état n’est guère acceptable. Pour ce dernier point, nous allons saisir le président du CHS et lui demander de faire le nécessaire.
Pour les autres problèmes évoqués, nous souhaitons connaître avec le personnel les solutions que vous envisagez d’apporter à ces déplacements incessants de personnel et de matériel, dans les conditions rapportées ci-dessus.
Vous en remerciant,
Nous vous prions d’agréer, Madame le maire, l’expression de nos salutations distinguées.