Union départementale des syndicats Solidaires des Ardennes
Bienvenue sur le premier site syndical interprofessionnel ardennais.
Crée le 12 décembre 2005
Manifestation du 11 septembre 1911 contre la vie chère. Le citoyen Boutet exhortant le groupe de Braux au calme.
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Contacts syndicaux
Pour contacter l'Union départementale Solidaires vous pouvez :
- Venir aux permanences juridiques en droit du travail, tous les lundis après-midi, Bourse du travail 21 rue Jean-Baptiste Clément à Charleville-Mézières : plus de renseignement en cliquant
ici
-nous téléphoner : 06.95.56.68.21
- nous envoyer un courriel à l'adresse suivante : solidaires08@orange.fr
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Le conseil de l'UD Solidaires se réunit le premier jeudi de chaque mois au local de la Bourse du travail à partir de 14 h, 21 rue J.B.Clément à Charleville-Mézières.
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Plusieurs sections syndicales ont été crées dans l'industrie des Ardennes, pour contacter le syndicat de l'industrie : 06.95.56.68.21
Un syndicat Sud Santé Sociaux s'est constitué dans les Ardennes, pour le contacter : 06.95.56.68.21
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La violence nʼest pas là où le gouvernement la dénonce !
Ces derniers jours, par l’intermédiaire de plusieurs ministres, le gouvernement a multiplié
les déclarations contre les salarié-e-s et les chômeurs/ses. En lançant un « avertissement
aux ouvriers en colère », le ministre de l’intérieur estime qu’il « n’y a pas de place pour la
colère ».
Après les déclarations du ministre du redressement productif voici quelques mois sur des
intérêts communs hypothétiques entre salarié-e-s et un patronat - réunis autour du
patriotisme -, l’accord national pour l’emploi constituant une régression sociale, l’état s’en
prend maintenant aux ouvriers/ouvrières en les menaçant directement. On aurait apprécié,
sans illusion aucune, que le gouvernement hausse le ton avec la même virulence face au
patronat, qui supprime des centaines de milliers d’emplois dans l’industrie, et vote en
urgence des droits nouveaux pour les salarié-e-s. Au lieu de ça, il se lance dans une
provocation sans nom, laissant clairement entendre que ce sont les salarié-e-s qui cassent
l’outil de travail, alors que c’est bien le patronat.
L’union syndicale Solidaires Industrie tient à réaffirmer son soutien à toutes les équipes
syndicales Sud-Solidaires, mais aussi aux autres syndicats qui luttent contre les
suppressions d’emplois, pour une autre organisation du travail ou pour la redistribution des
richesses. La colère des ouvriers n’est rien comparée à la violence patronale, économique
et sociale vécue par des millions de salarié-e-s et de chômeurs/ses. L’Union syndicale
Solidaires Industrie n’acceptera aucun recours à la force publique contre le mouvement
social, ni aucune répression ou criminalisation du mouvement syndical, et ceci quelque soit
l’intensité du rapport de force imposé par les salarié-e-s.
Le « dialogue social » n’a aucun intérêt pour négocier des reculs : que le gouvernement le
comprenne une bonne fois pour toutes et entende les revendications portées, notamment
lors du prochain rassemblement du 12 février 2013 devant le siège de GoodYear à Rueil,
où nous serons présent-e-s aux côtés notamment de Sud Chimie.
Paris, le 11 février 2013