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Trois organisations de fonctionnaires représentant ensemble 30% des voix au Conseil Supérieur de la Fonction publique d'Etat viennent de cautionner les propositions du Ministre de la Fonction publique en signant l’accord sur le volet social et statutaire.
Le gouvernement peut maintenant annoncer la signature d'un accord historique de la Fonction publique : en réalité, il n’accorde que des miettes salariales, bien loin des revendications des fonctionnaires.
Ces propositions s'inscrivent parfaitement dans l’objectif poursuivi par le Gouvernement : introduire dans la Fonction publique, par des réformes de plus en plus libérales, de la concurrence entre les agents, du mérite individuel et toujours plus de flexibilité.
Quant aux propositions sociales du ministre, même avec quelques améliorations, elles restent des mesures d'accompagnement de la gestion des Ressources Humaines, allant du vœu pieux à la prise en charge de la mobilité forcée.
Cette signature va permettre au Ministre de fermer à double tour la porte de véritables revalorisations salariales. Dans cette situation, la mobilisation sociale apparaît d'autant plus nécessaire.
Face à ce mauvais accord et à la politique globale du gouvernement, ce sont des mobilisations unitaires qu'il nous faut construire avec tous ceux qui sont touchés de plein fouet par la politique de précarité généralisée menée par le gouvernement.
Nous n’avons que faire d’accords qui accompagnent la politique libérale du gouvernement et qui lui servent de caution. Pour l'Union syndicale Solidaires, l’urgence est à construire des mobilisations unitaires et interprofessionnelles pour gagner sur les salaires et l'emploi.
LE PRIVE N’EST PAS EPARGNE !
Les dernières mesures gouvernementales (Contrat Nouvelle Embauche, Contrat Première Embauche, Emplois des seniors…) constituent une étape de plus dans la déréglementation du droit du travail.
L’objectif est clair, il s’agit, petit à petit, d’arriver à détricoter toutes les garanties que les salariés avaient réussies à faire inscrire dans le code du travail.
Le MEDEF en demande plus encore en réclamant carrément l’extension générale du Contrat Nouvelle Embauche !
Les chiffres officiels du chômage baissent légèrement, mais le nombre de radiés des listes de demandeurs d’emplois et le nombre de précaires sont en augmentations constantes.
Officiellement, les prix augmentent de 0,8% à2% par an, mais les dépenses de la vie courante, loyers, consultations médicales, produits de première nécessité croissent bien plus fortement chaque année. Le niveau de vie de la grande majorité de la population se dégrade alors que la situation de la minorité détentrice de hauts revenus s’améliore sans scrupules du fait, notamment, de la politique fiscale du gouvernement.
Face à cette politique, qui s’attaque aux salariés, aux précaires, aux chômeurs, aux immigrés…le gouvernement voudrait faire passer le message d’une France divisée :
Actifs / Non actifs, Jeunes / Vieux, Public / Privé, Français / Immigrés…
Dans cette situation, il est de la responsabilité des organisations syndicales de tout faire pour construire une riposte à la hauteur des enjeux. Face à ces attaques frontales contre les droits des salariés, la grève interprofessionnelle et unitaire dans les plus brefs délais est la seule réponse syndicale à mettre en oeuvre.
L’Union syndicale Solidaires appelle à développer dans l’unité la plus large des mobilisations interprofessionnelles. Celle du 2 février initiée dans la Fonction publique doit être, déjà, l’occasion de commencer à ouvrir un front unitaire de mobilisations Public/Privé !
En ce sens, l’Union syndicale Solidaires soutiendra et participera aux initiatives prises par les organisations étudiantes (dont Sud-Etudiants) contre le Contrat Première Embauche .
C’est seulement tous ensemble que nous gagnerons !
que nous les ferons reculer !