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Solidaires des Ardennes


Union départementale des syndicats Solidaires des Ardennes


Bienvenue sur le premier site syndical interprofessionnel ardennais.
Crée le 12 décembre 2005



Manifestation du 11 septembre 1911 contre la vie chère. Le citoyen Boutet exhortant le groupe de Braux au calme.
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Contacts syndicaux
Pour contacter l'Union départementale Solidaires vous pouvez :
- Venir aux permanences juridiques en droit du travail, tous les lundis après-midi, Bourse du travail 21 rue Jean-Baptiste Clément à Charleville-Mézières : plus de renseignement en cliquant ici
-nous téléphoner : 06.95.56.68.21
- nous envoyer un courriel à l'adresse suivante  : solidaires08@orange.fr

Vous pouvez lire notre page facebook

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Le conseil de l'UD Solidaires se réunit le premier jeudi de chaque mois au local de la Bourse du travail à partir de 14 h, 21 rue J.B.Clément à Charleville-Mézières.

Actualité des syndicats


Solidaires industrie

Plusieurs sections syndicales ont été crées dans l'industrie des Ardennes, pour contacter le syndicat de l'industrie : 06.95.56.68.21



Un syndicat Sud Santé Sociaux s'est constitué dans les Ardennes, pour le contacter : 06.95.56.68.21

Syndicats adhérents à l'Union départementale
SNUI-SUD Trésor
SUD FPA
SUD Activités postales 08
SUD Rail
Sud Rural-Equipement
Sud Santé Sociaux
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Communiqué de Solidaires
--> Le Medef à l’offensive pour plus de précarité
 
26 octobre 2006
Laurence Parisot, présidente du Medef, avait invité les confédérations syndicales, dites représentatives, à une rencontre avec les organisations patronales pour « un échange de vue sur le marché du travail et notamment sur trois sujets : remise à plat de l’assurance-chômage, le contrat de travail et la sécurisation des parcours professionnels ».

Pour le Medef et les autres organisations patronales (Cgpme et Upa), il s’agit sans nul doute de
profiter de la période préélectorale pour faire entendre ses exigences en matière de
déréglementation du travail. Le patronat reprend son leitmotiv sur la « nécessité de trouver plus
de souplesse sur le marché du travail ». La multiplication des types de contrats de travail ces
dernières années ne suffit plus aux patrons : ils avancent maintenant l’idée de généraliser le CNE
(Contrat nouvelle embauche) aux entreprises de plus de 20 salariés. ; ils veulent faciliter et
accélérer la rupture du contrat de travail et proposent pour cela la notion de « séparatibilité » .
Après la grande lutte sociale du printemps qui a imposé le retrait du CPE, le patronat veut sa
revanche : il passe à l’offensive pour poursuivre l’entreprise de précarisation généralisée du
travail.
Le Medef entend engager une méthode de « diagnostic commun » avec les organisations
syndicales pour ensuite, éventuellement, engager une négociation sur ces sujets. Il a obtenu la
mise en place de groupes de travail, avec la participation des organisations syndicales
représentatives (sauf la Cgt) : le risque est grand que le Medef utilise cette pseudo-concertation
pour imposer ses vues dans le débat politique présidentiel et législatif.

Pour l’Union syndicale Solidaires, engager une démarche commune pour construire un
« diagnostic commun » est une méthode dangereuse. Souvenons-nous : c’est au nom d’un
« diagnostic partagé » avec les partenaires sociaux, que le gouvernement a engagé la contre-
réforme des retraites en 2003 ; celle-ci a abouti à une remise en cause du droit à la retraite à 60 ans
et à une baisse programmée du niveau des pensions pour les salariés du public comme du privé.
La précarité est un fléau qui gangrène notre société : aucun secteur professionnel n’est à l’abri.
Face à cela, l’Union syndicale Solidaires revendique un nouveau statut du salarié qui garantisse,
en cas de perte d’emploi, le niveau de salaire, une formation et un reclassement au même niveau
de qualification et d’ancienneté. Il s’agit de garantir à chaque salarié des droits applicables à tous,
quel que soit son secteur professionnel ou les aléas des choix économiques de son entreprise. Ces
garanties peuvent être financées par une cotisation sociale assurées par l’ensemble du patronat qui
est responsable, collectivement, de la continuité du contrat de travail.
La lutte contre le CPE a montré qu’il était possible de faire reculer le gouvernement avec un
mouvement d’ensemble et une démarche unitaire. Plutôt que se plier au calendrier et aux
méthodes du patronat, les organisations syndicales devraient pourvoir débattre ensemble d’une
véritable plate-forme revendicative interprofessionnelle et d’un plan commun de mobilisation
pour combattre durablement la précarité et obtenir de nouveaux droits pour les salariés.

93 bis rue de Montreuil – 75011 Paris
Tel : 01 58 39 30 20 – Fax : 01 43 67 62 14 -www.solidaires.org




Ecrit par solidaires08, à 11:49 dans la rubrique "Agenda".



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