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Solidaires des Ardennes


Union départementale des syndicats Solidaires des Ardennes


Bienvenue sur le premier site syndical interprofessionnel ardennais.
Crée le 12 décembre 2005



Manifestation du 11 septembre 1911 contre la vie chère. Le citoyen Boutet exhortant le groupe de Braux au calme.
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-nous téléphoner : 06.95.56.68.21
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La municipalité de Claudine Ledoux et les emplois précaires
--> Une flexibilité et des heures supplémentaires à bon marché

La mairie emploie des agents à temps non complets (qui peuvent être des contractuels ou des titulaires sur un demi-poste). Pour ces agents, on imagine facilement que c’est mieux que rien, et cela se passe de démonstration. Souvent, les élus locaux essaient de justifier ces situations en essayant de faire croire « qu’ils font du social en donnant du travail » à ces personnes (qui sont souvent des femmes, rappelons le). Or, la réalité du caractère « social » de ces embauches est très discutable.

Chacun imagine assez facilement ce que cela représente de vivre avec la moitié d’un smic (pour 17h30). Toute dépense exceptionnelle nécessite une démarche de crédit (voiture ou autre, sans parler de s’acheter un toit qui reste un rêve irréalisable dans cette situation…).
Titulaires d’un demi-poste ou contractuels sur un mi-temps, dans un cas comme dans l’autre, c’est la galère. Avec la précarité en plus pour les contractuels.

Les élus locaux ne peuvent pas justifier ces situations en essayant de nous faire croire « qu’ils font du social en donnant du travail » à ces personnes. Car, le caractère « social » de ces embauches est très discutable.

A partir d’une certaine importance, toute mairie doit faire face à des remplacements et à des vacances d’emplois, c’est inévitable. Elle a donc besoin de main d’œuvre complémentaire de manière quotidienne et permanente. Le recours à ces « agents d’appoint » n’a donc rien de la philanthropie. La mairie a besoin de ces personnes. Elle ne leur fait donc pas de cadeau « particulier » en ayant recours à eux.

Faire « du social », ce serait justement apporter un plus en matière de rémunération (un indice plus élevé que le minimum minimorum, un régime indemnitaire comme les titulaires) et un plus en matière de transparence dans les recrutements définitifs sur des emplois permanents (information de ces agents sur les postes libérés, liste d’attente gérée en toute transparence).

Or, on est au regret de le constater : on ne voit pas où sont aujourd’hui les « plus » ajoutés par la municipalité en faveur de ces agents. Bien sûr, ceux qui conviennent voient leur contrat reconduit (c’est la moindre des chose à leur égard et c’est aussi l’intérêt de la mairie). Certes, quand un contractuel pose des problèmes, ce n’est pas la porte au premier coup de semonce(il faut le dire). Mais à part ça ?

Pour ce qui est des heures « complémentaires », les collègues qui gèrent ces heures « complémentaires » le font avec humanité en tenant compte des situations personnelles parfois très difficiles de ces agents. La plupart de ces agents sont à l’affût de toutes les heures que la mairie pourrait leur proposer en complément (pour vivre un peu mieux). C’est normal.

Mais ces heures « complémentaires » sont pour la mairie un réservoir de flexibilité, qui permet d’assurer la continuité du service et d’amortir les pics d’activité. Il faut savoir que ces agents peuvent être appelés à 8h pour commencer à 9h. Ce n’est pas rare. Le service qu’ils rendent à la mairie est bien réel et quotidien. Mais là encore, on se demande où est le « social » ? Car, en effet, ces heures en plus ( en plus du contrat ou en plus du demi-poste) ne sont pas payées au tarif « heures supplémentaires » mais au tarif normal (c’est la réglementation !). Ce réservoir de main d’œuvre flexible ne coûte donc pas cher à la ville.

Certes, à l’image d’un ministre socialiste qui disait que la France ne pouvait pas accueillir la misère du monde, la ville de Charleville-Mézières « n’a pas la capacité financière d’absorber toutes les demandes de temps plein », « ni de passer à temps plein tous les agents à temps partiel ». Personne d’ailleurs ne le demande.

En revanche, la municipalité pourrait employer son contrôleur de gestion à estimer très précisément sur plusieurs exercices combien d’heures complémentaires sont ainsi consommées, et comment en fonction de la situation présente une certaine proportion de ces heures pourraient être d’emblée intégrée dans les contrats (enfin un vrai travail à temps plein pour notre collègue ).

La municipalité pourrait aussi décider de payer les contractuels sur l’indice 350 par exemple au lieu de l’indice 250. La municipalité pourrait en plus leur donner un régime indemnitaire par exemple. Et pour les embauches définitives, la ville pourrait en toute transparence établir une liste d’attente mise à jour en permanence et connue de tous.

Ces mesures mettraient beaucoup de beurre dans le quotidien de ces agents (et de leurs enfants que, pour nombre d’entre elles, elles élèvent seules). Et la municipalité pourrait revendiquer haut et fort un traitement plus « social » qu’ailleurs des précaires qu’elle emploie.

Elle montrerait aussi qu’elle refuse de s’accommoder d’une réglementation (pas sociale du tout ni socialiste pour deux sous) qui permet de maintenir à la disposition des employeurs publics de gros réservoirs de main d’œuvre flexible, pas revendicative, et surtout bon marché.

Après notre lutte commune contre le CPE et la précarité, et avant les nouvelles promesses électorales, à quand le passage aux actes… ?

Les titulaires d’un demi-poste qui vivent avec un demi-smic par mois depuis plusieurs années trouvent le temps long. Les contractuels qui en voient passer d’autres devant eux pour la titularisation, ne comprennent pas non plus.

Ecrit par solidaires08, à 15:37 dans la rubrique "Agenda".



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