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Toute personne bénéficiant d’une expérience du monde de l’entreprise et des relations entre employeurs et salariés, ainsi que d’une certaine connaissance du droit social, peut devenir conseiller du salarié. En revanche, les conseillers prud’homaux en activité ne peuvent pas exercer les fonctions de conseiller du salarié.
Les conseillers du salarié
figurent sur des listes préparées dans chaque département par le
directeur départemental du travail, de l’emploi et de la formation
professionnelle (DDTEFP), après consultation des organisations de salariés
et d’employeurs les plus représentatives. Elles sont arrêtées par le
préfet du département. Ces listes sont révisées tous les 3 ans mais
peuvent être complétées à tout moment. Elles peuvent être consultées :
dans chaque section d’inspection du travail ;
dans toutes les mairies.
Les conseillers du salarié exercent leur mission dans :
le département où est établie la liste à laquelle le conseiller appartient ;
les
entreprises dépourvues d’institution représentative du personnel élue
ou désignée (la présence d’institution représentative du personnel est
appréciée au niveau de l’entreprise et non de l’établissement).
Le salarié convoqué à un entretien préalable au licenciement choisit un conseiller du salarié sur la liste du département de son établissement. Il lui communique la date, l’heure et le lieu de son entretien. Le salarié dispose d’un délai minimum de 5 jours ouvrables pour trouver un conseiller du salarié, l’entretien préalable au licenciement ne pouvant avoir lieu moins de 5 jours ouvrables après la présentation au salarié de la lettre de convocation.
Le conseiller du salarié le prévient de sa participation ou de son impossibilité de se rendre à l’entretien. Dans cette seconde hypothèse, le salarié doit faire appel à un autre conseiller. Le salarié doit informer son employeur de la présence du conseiller à l’entretien. L’employeur peut demander à celui-ci la justification de sa qualité, mais il ne peut s’opposer ni à son entrée dans l’établissement, ni à l’exercice de la mission d’assistance du salarié lors de l’entretien préalable au licenciement.
Lorsque le conseiller du salarié est lui-même salarié, il dispose :
d’un crédit d’heure de 15 heures par mois dans les entreprises d’au moins 11 salariés
(aucun report d’un mois à l’autre n’est possible). Cette autorisation
d’absence est strictement limitée au cadre de l’entretien (durée de
l’entretien, temps de trajet pour s’y rendre et en revenir). Ces heures
d’absence sont considérées et payées comme temps de travail par
l’employeur à qui l’État rembourse le montant versé à ce titre. Dans
les entreprises d’au moins 11 salariés, l’employeur ne peut pas refuser au salarié qui a la qualité de conseiller du salarié le droit de s’absenter de l’entreprise pour exercer sa mission ;
d’un accès privilégié à la formation dans le cadre d’un congé de formation économique, sociale et syndicale.
Comme les délégués syndicaux, les conseillers du salarié ne peuvent être licenciés sans l’autorisation de l’inspecteur du travail. Cette procédure s’applique aussi pendant 12 mois aux anciens conseillers. S’agissant de conseillers titulaires d’un contrat à durée déterminée, l’autorisation de l’inspecteur du travail doit également être demandée lorsque l’employeur envisage de rompre le contrat ou de ne pas le renouveler alors qu’il contient une clause de report de terme. À l’échéance du contrat à durée déterminée, l’inspecteur du travail vérifie que le salarié ne fait pas l’objet d’une mesure discriminatoire.
à une attestation individuelle de conseiller du salarié
délivrée par la direction départementale du travail, de l’emploi et de
la formation professionnelle (DDTEFP) qui leur adresse également copie
de l’arrêté préfectoral. Ces documents leur permettent de justifier de
leur qualité auprès de l’employeur du salarié assisté ;
au
remboursement de leurs frais de déplacement (et des frais de repas dans
certains cas) ; à une indemnité forfaitaire annuelle de 40 €, dès lors
qu’ils ont effectué au moins 4 interventions au cours de l’année
civile ;
à une protection sociale en cas d’accident de trajet survenu à l’occasion de l’exercice de leur mission
Liste des conseillers du salarié de Solidaires dans les Ardennes :