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Solidaires des Ardennes


Union départementale des syndicats Solidaires des Ardennes


Bienvenue sur le premier site syndical interprofessionnel ardennais.
Crée le 12 décembre 2005



Manifestation du 11 septembre 1911 contre la vie chère. Le citoyen Boutet exhortant le groupe de Braux au calme.
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Contacts syndicaux
Pour contacter l'Union départementale Solidaires vous pouvez :
- Venir aux permanences juridiques en droit du travail, tous les lundis après-midi, Bourse du travail 21 rue Jean-Baptiste Clément à Charleville-Mézières : plus de renseignement en cliquant ici
-nous téléphoner : 06.95.56.68.21
- nous envoyer un courriel à l'adresse suivante  : solidaires08@orange.fr

Vous pouvez lire notre page facebook

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Le conseil de l'UD Solidaires se réunit le premier jeudi de chaque mois au local de la Bourse du travail à partir de 14 h, 21 rue J.B.Clément à Charleville-Mézières.

Actualité des syndicats


Solidaires industrie

Plusieurs sections syndicales ont été crées dans l'industrie des Ardennes, pour contacter le syndicat de l'industrie : 06.95.56.68.21



Un syndicat Sud Santé Sociaux s'est constitué dans les Ardennes, pour le contacter : 06.95.56.68.21

Syndicats adhérents à l'Union départementale
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Les parlementaires prennent soin d'eux... en douce !
--> Ils se sont attribué une indemnité en cas de non-réélection !!!
TRAVAILLEZ PLUS POUR GAGNER PLUS ?
UN DISCOURS POUR LES DINDONS !!!


Avant de quitter la présidence de l'Assemblée Nationale, Jean Louis Debré, nouveau président du conseil constitutionnel, a fait un joli cadeau à ses amis députés de tous les partis.

Chaque député non réélu coûtera désormais aux Français 417.120 euros ( 60 mois x 6952 euros ). C'est la nouvelle indemnité chômage des députés ! De plus, à l'issue de ces 5 ans d'indemnités, les députés non réélus percevront " à vie " 20 % de ce traitement : soit 1.390 euros par mois. Mais pourquoi 5 ans ? Parce que c'est précisément le temps "à tenir" entre deux élections ! Nos parlementaires viennent donc de se créer leur « golden parachute » à eux !

La politique... une carrière juteuse.

Désormais, ceux qui penseront exactement comme on leur dira de penser à la direction de leur parti, pourront faire une carrière politique toute leur vie : avec des grosses indemnités quand ils gagneront un siège de parlementaire, et de quoi attendre la prochaine élection quand ils auront perdu. Aujourd’hui, ceux qui constituent la caste des professionnels de la politique ont des allures de bénis-oui-oui de partis et l’échine courbée. C’est le prix qu’ils consentent à payer pour vivre aux crochets de ceux qui les écoutent, à savoir les électeurs.

Ainsi, les efforts pour réduire le « train de vie de l'Etat » ne concernent donc pas tout le monde.

Cette information, révélée par "Le Canard Enchaîné" le 7 février 2007, n’a été reprise que par le Midi Libre. Silence total du côté des télés, des radios ou des autres journaux…

Bien entendu, les heureux bénéficiaires de cette nouvelle indemnité chômage de 5 ans ne sont tenus à aucun engagement quelconque, comme par exemple justifier de la recherche d'un emploi ou d'une visite mensuelle auprès d'un conseiller ANPE… bref, rien tout ce qui est demandé à des chômeurs ordinaires.

Evidemment, de l’UMP au PCF, aucun parti n’a protesté.

La vertu par l’exemple n’est pas le fort des parlementaires français : dans la remise en cause des régimes spéciaux de retraites, ils n’envisagent que quelques petites retouches symboliques de leur régime très spécial et ils ne mettront pas fin à leurs privilèges.

MAIS LES PARLEMENTAIRES NE PEUVENT S’ATTRIBUER DE TELS PRIVILEGES QU’EN DONNANT AUSSI AUX DUCS ET AUX BARONS DE LA REPUBLIQUE :
INTERCOMMUNALITE ET CITOYENNETE


Au moment de la loi Chevènement de 1999 sur l’intercommunalité, on avait entendu de nombreuses voix (en particulier à gauche) réclamer l’élection des conseillers communautaires (communautés de communes, communautés d’agglomération )au suffrage universel direct, c’est-à-dire directement par les citoyens.

Depuis bientôt 10 ans, l’intercommunalité s’est largement développée sur le territoire et ces voix se sont tues progressivement.

De plus en plus de personnels et de services communaux sont transférés, représentant des masses financières de plus en plus lourdes, et sont aujourd’hui gérés par des structures intercommunales, qui prélèvent également l’impôt.

Or, ces collectivités ne sont toujours pas gérées par des représentants élus par les citoyens au suffrage universel direct, mais seulement par des gens qui s’auto-cooptent à l’intérieur des conseils municipaux et qui peuvent ainsi se répartir (et cumuler) les sièges et les indemnités.

Une des raisons probablement pour laquelle les voix se sont tues.

L’esprit de la décentralisation était de donner du pouvoir aux élus locaux en raison de leur proximité avec les citoyens. Mais on constate que nombre de « territoires » sont considérés aujourd'hui par ceux qui les dirigent comme des « fiefs » dont ils se disputent à tour de rôle la direction, avec les avantages matériels et le « prestige » qui vont avec.

Les citoyens y ont-ils gagné ?

Pas sûr…. Lorsque les résultats ne sont pas à la hauteur des promesses électorales… ou des espoirs légitimes des gens (attendra-t-on encore trente ans –comme pour la 4 voies– que le TGV Est roule à grande vitesse entre Reims et Sedan ?) la réponse est devenue une ritournelle : c’est la faute à l’Etat !
Comme avant. .. la décentralisation ! Alors qu’est-ce qui a vraiment changé ?

La plupart des 800.000 élus français –ou un peu plus- n’ont pas beaucoup de moyens et donnent de leur personne.

Mais dès qu’on est dans une collectivité un peu plus importante, les indemnités commencent à devenir une part non négligeable du revenu ou de la retraite. Et il existe des possibilités de cumuls de sièges (et donc d’indemnités!). La République prend alors des allures de fiefs moyen-âgeux « tenus » par des élus qui s’en croient propriétaires.

Aux citoyens d’exiger plus de démocratie dans l’intercommunalité et la fin des rentes et des cumuls.

Les cumulards, eux, ont intérêt que ça dure… Et on ne les entend plus réclamer l’élection des conseils de communautés au suffrage universel direct.

Pour ces « démocrates-là », la démocratie s’arrête où commence leur intérêt personnel.

Signé :
Baryton.

Ecrit par Baryton, à 10:45 dans la rubrique "Agenda".



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