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Solidaires des Ardennes


Union départementale des syndicats Solidaires des Ardennes


Bienvenue sur le premier site syndical interprofessionnel ardennais.
Crée le 12 décembre 2005



Manifestation du 11 septembre 1911 contre la vie chère. Le citoyen Boutet exhortant le groupe de Braux au calme.
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Contacts syndicaux
Pour contacter l'Union départementale Solidaires vous pouvez :
- Venir aux permanences juridiques en droit du travail, tous les lundis après-midi, Bourse du travail 21 rue Jean-Baptiste Clément à Charleville-Mézières : plus de renseignement en cliquant ici
-nous téléphoner : 06.95.56.68.21
- nous envoyer un courriel à l'adresse suivante  : solidaires08@orange.fr

Vous pouvez lire notre page facebook

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Le conseil de l'UD Solidaires se réunit le premier jeudi de chaque mois au local de la Bourse du travail à partir de 14 h, 21 rue J.B.Clément à Charleville-Mézières.

Actualité des syndicats


Solidaires industrie

Plusieurs sections syndicales ont été crées dans l'industrie des Ardennes, pour contacter le syndicat de l'industrie : 06.95.56.68.21



Un syndicat Sud Santé Sociaux s'est constitué dans les Ardennes, pour le contacter : 06.95.56.68.21

Syndicats adhérents à l'Union départementale
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Manifestez-vous le 18 octobre !
--> Les syndicats ardennais encore en retard !
  
Appel de l'Union Syndicale Solidaires

Nicolas Sarkozy a décidé de lancer une offensive tous azimuts contre les droits des salariés Il s'agit pour lui "d'élaborer un contrat social" calqué furieusement sur les desiderata du Medef. Agissant sur tous les fronts en même temps, il espère paralyser les salariés par la brutalité de ses attaques. Dans cette situation, il importe de réagir tous ensemble sous peine de subir défaite après défaite. La journée de grèves et de manifestations du 18 octobre doit être unitaire et une première étape dans cette mobilisation.

Fonction publique, les missions et le statut en ligne de mire !
La Fonction publique est, depuis des années, l'objet d'attaques incessantes du Medef. Mais Nicolas Sarkozy a décidé de passer à la vitesse supérieure. Il s'agit d'abord de réduire massivement le nombre de fonctionnaires en profitant des départs à la retraite. Ainsi en 2008, un fonctionnaire sur trois ne serait pas remplacé et, de 2009 à 2012, un fonctionnaire sur deux. C'est une purge massive, et ce alors même que des services publics comme la santé ou l'éducation manquent cruellement d'effectifs et que les services de l'Etat voient leurs missions d'intérêt général de plus en plus rognées.
Ces suppressions d'emplois se font au détriment des usagers avec la dégradation du fonctionnement de services entiers, mais aussi la fermeture de services de proximité.
La "refondation" de la Fonction publique façon Sarkozy vise aussi la gestion du personnel. Il s'agit d'accélérer l'introduction dans la Fonction publique des règles de gestion imposées aux salariés du secteur privé : individualisation des rémunérations, flexibilité du travail. A cela va se rajouter l'embauche massive de contractuels qui vise à créer une Fonction publique sans garanties statutaires et sans fonctionnaires.
Quant aux heures supplémentaires, elles serviront à palier aux manques d'effectifs. Le secteur de la santé permet déjà de voir ce qui va arriver aux autres fonctionnaires : des heures supplémentaires tellement nombreuses qu'elles seront impossibles à compenser par manque d'effectifs et impossibles à payer par manque d'argent.Cette remise en cause frontale du statut et des missions de la Fonction publique s'inscrit dans une offensive plus générale qui vise l'ensemble des salariés.

La santé remise en cause
L'instauration de franchises médicales - 50 centimes par boite de médicament et de 2 euros par transport sanitaire - continue de remettre en cause l'égalité des citoyens devant l'accès aux soins. (tout le monde n'a pas accès au Val-de-Grâce ni aux meilleurs hôpitaux et cliniques !)
Cette franchise se rajoute ainsi au forfait hospitalier fixé à 16 euros, au forfait d'un euro sur tous les actes médicaux, à la participation forfaitaire de 18 euros sur les actes médicaux supérieurs à 91 euros, au ticket modérateur déjà existant et au déremboursement de nombreux médicaments.
Cette attaque contre l'assurance-maladie s'accompagne de la poursuite de la rentabilisation des établissements hospitaliers avec le financement intégral des hôpitaux à l'activité. Elle n'est que le prélude d'une remise en cause beaucoup plus vaste, l'amorce de mesures plus structurantes, plus " fortes " comme l'a indiqué Nicolas Sarkozy le 18/09/07 sur la politique sociale.
Il s'agit de remettre en cause la vocation solidaire de la sécurité sociale pour aller vers un rôle beaucoup plus important de l'assurance individuelle privée. Sous prétexte de responsabiliser les malades - comme si on était responsable de sa maladie -, il s'agit de privatiser toujours plus l'assurance-maladie. C'est à cet enjeu qu'il faut répondre.

L'assurance-maladie n'est pas malade !
Le déficit de l'assurance-maladie est aujourd'hui utilisé comme un prétexte pour imposer des régressions sociales. Remarquons que l'assurance-maladie alterne régulièrement années de déficits records et années d'excédent. De fait, sur la longue durée, l'assurance-maladie présente une situation d'équilibre.
Le déficit actuel est avant tout dû à un ralentissement des recettes, contrecoup de la croissance du chômage.
Mais l'Etat et le patronat ont aussi une responsabilité : exonérations de cotisations patronales non compensées par l'Etat (2 milliards d'euros), dette de l'Etat ( 4 milliards), dettes patronales (2 milliards).
Il est, de plus, possible, comme vient de le noter la Cour des comptes, de soumettre les stock-options à cotisations sociales, ce qui rapporterait plusieurs milliards d'euros. Il est possible surtout d'augmenter les cotisations patronales. En effet, ces vingt cinq dernières années, les employeurs ont vu leur taux de cotisations sociales n'augmenter que de 1,8 % alors que, dans le même temps, celui des salariés a augmenté de 8,2 %. Il est grand temps que le patronat rattrape son retard.

Retraites
Les attaques contre les régimes spéciaux préparent une nouvelle dégradation des retraites de tous les salariés
Les salariés des régimes spéciaux sont-ils des privilégiés ? La question pourrait paraître hallucinante au regard des rémunérations et des parachutes dorés des grands patrons ou des gains financiers des actionnaires.
Remarquons tout d'abord que ce sont les contre-réformes Balladur de 1993 et les accords Arcco/Agirc de 1996 pour le secteur privé, puis la loi Fillon de 2003 pour les fonctionnaires, qui ont mis a mal l'équivalence qui existait entre tous les régimes de retraite. En effet, malgré des systèmes organisés de façon assez différente, on aboutissait, en moyenne, à une parité entre retraités des régimes spéciaux, de la Fonction publique et du secteur privé.
Au prétexte d'équité maintenant mis en avant, le gouvernement voudrait aujourd'hui s'attaquer aux régimes spéciaux. L'équité consisterait ainsi donc à aligner tout le monde vers le bas. Notons que l'argument financier est peu employé pour justifier cet alignement vers le bas. En effet, le régime d'EDF/GDF est bénéficiaire et contribue à la solidarité nationale en participant au financement d'autres régimes, et les projections indiquent que celui de la SNCF serait en équilibre à l'horizon 2020.
Mais, même si la question de l'équité est tout à fait réelle, tout le problème est de savoir si l'équité consiste à généraliser aux salariés des régimes spéciaux les régressions qui ont déjà touché le secteur privé et les fonctionnaires ?
Remarquons que le Conseil d'Orientation sur les Retraites indique que l'impact d'un retour à 37,5 annuités de cotisations pour le secteur privé serait seulement de 0,3 point de PIB. Il est donc tout à fait possible financièrement d'envisager une convergence vers le haut de tous les régimes de retraites pour aller vers un système de retraite unifié.
Une telle perspective s'oppose à l'idéologie néo-libérale qui veut faire travailler toujours plus les salariés ayant un emploi, au détriment de leur santé et de leurs conditions de travail et alors même qu'il y a du chômage.
De plus, les entreprises se débarrassent de leurs salariés âgés. Les salariés ne pourront donc de toute façon faire le nombre d'annuités nécessaire pour avoir une retraite à taux plein. On voit bien qu'augmenter la durée de cotisation aboutira en fait à faire baisser le montant des pensions.
"Si un métallo ou un enseignant voit sa durée de cotisation passer de 37 ans et demi à 41 ans, comment lui expliquer que celle d'un agent d'une grande entreprise publique devrait rester bloquée à 37 ans et demi, voire moins ?" (Nicolas Sarkozy, le 18/09/07)
Comme l'a clairement indiqué Nicolas Sarkozy, la remise en cause des régimes spéciaux n'est que le prélude à la poursuite, prévue en 2008, des attaques contre tous les salariés, du privé comme du public.

L'Union Syndicale SOLIDAIRES
appelle tous les salariés à s'associer partout
où des initiatives syndicales unitaires seront prises
pour faire de la journée du 18 octobre
la mobilisation la plus large possible contre toutes ces attaques !
(arrêts de travail, manifestations)


Ecrit par solidaires08, à 14:42 dans la rubrique "Agenda".



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