Qui a dit "ville pauvre" ?...
--> Administrateur en surnombre, CD publicitaire...
Côté élus municipaux, toutes les dépenses ne sont pas à la même enseigne...
A Charleville, après un an de bruits et de rumeurs bien entretenus, JPC est, semble-t-il, parti. ( « semble-t-il », car après tout, il pourrait peut-être revenir...).
Et, comme la Mathilde de Brel, DD est « revenu ». Un administrateur en chasse donc un autre… mais pas sur le même siège. DD est actuellement en surnombre pendant un an avant d'être pris en charge par le CNFPT.
Ce retour coûtera à la ville la bagatelle de 100.000 euros au budget 2007, puis 200.000 euros par an en 2008 et en 2009, 100.000 euros par an en 2010 et en 2011 et 75.000 euros par an pour les années suivantes (tant que l'intéressé n'aura pas retrouvé d'emploi ou atteint l'âge de la retraite). Un retour qui coûte donc cher. On finirait par croire qu'on est dans une ville « riche »...
Bien sûr, on ne trouve nulle trace de cette dépense, et pour cause !, dans l'opération qui vient d'être lancée sous le nom de code de « Rapport d'activité 2005 ». La municipalité vient en effet de produire un CD. Et de le diffuser par la même occasion (encore un petit luxe budgétaire ? ). Bon, c'est sûr, ça ne sera pas le tube de l'année. La municipalité y présente son bilan d'activité en vue de la longue période de campagnes électorales ininterrompues qui va s'étendre sur 2007 et sur 2008. Mais il faudra pour l'heure se contenter du cru « 2005 » ( le cru 2006 n'a pas encore été mis en bouteille : sa sortie est prévue dit-on pour la veille des élections municipales). Comme dit le maire « empêché », « nous veillons à améliorer en permanence l'organisation et le fonctionnement de notre administration »…
Pour vous, nous avons trempé nos lèvres dans ce cru « 2005 » qui laisse surtout l'impression, à vrai dire, d'être un catalogue de campagne électorale. Le rapport d'activité des services qui devrait être effectivement un outil « d'organisation et de fonctionnement » des services municipaux a été transformé en outil de communication au bénéfice des élus, où les mots ne correspondent pas toujours à la réalité, loin s'en faut. On y lit par exemple que 2005 fut… « une année riche dans nos relations avec les partenaires sociaux » ! Comprendra qui pourra ! Pour notre part, 2005… fut l'année où la municipalité Ledoux tentait désespérément de faire disparaître notre syndicat de la mairie, et refusait l'organisation de nouvelles élections professionnelles demandée par plus de 900 agents. Une drôle de « richesse » donc…
Mais a-t-on jamais vu une campagne publicitaire présenter les mauvais côtés d'un produit ?