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Charleville-Mézières (Ardennes). La cour d'appel de Reims a rendu son délibéré cet après-midi dans l'affaire des sept manifestants poursuivis pour avoir brisé la vitrine de l'UMP, dégradation et/ou violence envers les forces de l'ordre le 28 octobre 2010 à Charleville lors d'un défilé contre la réforme des retraites.
Condamnés en première instance par le tribunal correctionnel de Charleville (peines de prison avec sursis), ils avaient fait appel et le dossier avait été rejugé le 26 janvier à Reims. Les avocats avaient plaidé comme à Charleville la non légalité de la vidéo utilisée par les forces police ce jour-là. Et qui plus est, si tant est que la vidéo aurait été retenue, ils avaient indiqué que rien ne prouvait que les prévenus étaient bien ceux dont le geste avait occasionné le bris de la vitrine. Dans tous les cas, ils avaient estimé qu'il y avait eu provocation policière.
Les parties civiles ( l'UMP, d'autres locataires de l'immeuble et les fonctionnaires de police) ont été déboutées, et la cour d'appel a infirmé le jugement du tribunal de Charleville. "Une vraie bonne nouvelle" a indiqué aussitôt la nouvelle connue Me Médeau, l'un des avocats des manifestants, pour la plupart n'ayant jamais jusqu'alors eu affaire à la justice.