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Cette saignée sans précédent arrive après de multiples plans sociaux, qui n’auront servi qu’à repousser l’échéance, et des centaines de licenciements. Comareg-Hebdoprint, c’était 3 000 personnes avant 2008, puis 2 500 avant les plans de sauvegarde de l’emploi de 2010/2011. Ce joyau de la presse gratuite aura pris trop de retard pour s’implanter sur Internet, laissant la place à d’autres, pour se retrouver avec un endettement de plusieurs millions d’euros qui a conduit le groupe à jeter l’éponge. Un scénario qui doit faire réfléchir l’ensemble des dirigeants de la presse écrite, soucieux de dégraisser et de « contrôler » leurs charges, mais toujours aussi peu enclins à investir dans le numérique.
Le SNJ condamne le cynisme de la direction du Groupe Hersant Media qui a fait main basse, pendant des années, sur les bénéfices de ces sociétés, sans jamais anticiper le basculement du marché des petites annonces vers le web. Les représentants du SNJ au comité de groupe de GHM ont fait part à maintes reprises de leur ressentiment face à ce gâchis humain et industriel et restent d’ailleurs persuadés que la volonté de sauver ce fleuron d’hier n’a jamais été réelle.
A l’heure où des tractations sont en cours avec le groupe belge Rossel, le SNJ demeure vigilant sur la suite des opérations de restructuration du pôle « presse payante » de GHM et mènera la bataille pour le maintien des emplois, des métiers, de la pérennité et de l’identité des titres. Pour autant, si GHM est appelé à disparaître ou à se fondre dans une holding avec Rossel, il ne fait pas de doute que la famille Hersant saura préserver ses intérêts sans bourse délier. Il serait inacceptable que la note finale soit payée par les seuls salariés de GHM.
Paris, le 3 novembre 2011.