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Solidaires des Ardennes


Union départementale des syndicats Solidaires des Ardennes


Bienvenue sur le premier site syndical interprofessionnel ardennais.
Crée le 12 décembre 2005



Manifestation du 11 septembre 1911 contre la vie chère. Le citoyen Boutet exhortant le groupe de Braux au calme.
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-nous téléphoner : 06.95.56.68.21
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Les manifestants de la permanence UMP relaxés en appel

Lu sur l'Union : "CHARLEVILLE-MÉZIÈRES (Ardennes). C'est une (demi) surprise. La cour d'appel a infirmé le jugement du tribunal de Charleville et blanchi les manifestants du 28 octobre 2010.

CONDAMNÉS en première instance par le tribunal correctionnel de Charleville, en février 2011, à des peines d'emprisonnement avec sursis voire à des travaux d'intérêt général, car primo délinquants, les sept manifestants du 28 octobre 2010 poursuivis pour dégradation et violences envers les forces de l'ordre, rejugés fin janvier, ont été relaxés hier par la cour d'appel de Reims.
Ou plus précisément, selon la terminologie, les magistrats ont « infirmé le jugement du tribunal de Charleville, renvoyé des fins de poursuite les sept prévenus, et débouté les parties civiles », en l'occurrence l'UMP, le syndic et d'autres locataires de l'avenue De Gaulle, ainsi que les policiers et gendarmes blessés.

Atmosphère plus sereine

« C'est une victoire, une belle décision », s'est exclamé hier à l'annonce du délibéré Me Xavier Médeau, un des avocats de la défense, qui paraissait presque heureusement surpris par ce dénouement.
On ignorait encore, hier, les attendus de la juridiction.
La cour d'appel avait examiné les faits le 26 janvier dernier, dans une atmosphère plus sereine que lors du premier procès.
Mais sur le fond, les arguments des uns et des autres n'avaient pas varié.
La défense avait soulevé plusieurs demandes de nullité. Considérant illégale la caméra vidéo installée par la police ce jour-là, lors d'un défilé contre la réforme des retraites, devant la permanence de l'UMP des Ardennes, avenue De-Gaulle à Charleville.

Le feuilleton pas encore fini
 

« Une caméra mise en place (dans l'immeuble faisant face à la permanence) en dehors du cadre fixé par la loi de 1995 » avaient plaidé Mes Médeau, Delgenès et Le Borgne.
« Il ne s'agissait pas de filmer une infraction ou un délit en train d'être commis mais de filmer sans les précautions prévues par la loi un défilé, ce qui est contraire aux principes de libertés publiques. » Les avocats avaient ironisé : « Si l'on craignait des incidents, alors pourquoi avoir simplement prévu quelques gendarmes non spécialisés dans le maintien de l'ordre ? A croire qu'on attendait qu'il y ait vraiment un souci pour pouvoir dire : on a tout, on a filmé ! »
Toujours pour invoquer la nullité, ils avaient aussi rejeté l'identification des mis en cause sur des images de mauvaise qualité, les conditions de garde à vue, la rédaction de certains PV et le caractère « disproportionné » du dispositif mis en œuvre pour interpeller les prévenus, qui n'ont jamais eu affaire jusqu'alors à la justice, dès potron-minet, à leur domicile voire sur leur lieu de travail.
Sur les faits eux-mêmes, les prévenus n'avaient pas souhaité répondre aux questions du président de la chambre correctionnelle de la cour d'appel.
Leurs conseils avaient cependant supputé une provocation policière quand fut utilisée une grenade lacrymogène.
Avant de douter que faute de retenir la nullité, la cour puisse condamner dans la mesure où rien ne prouvait, selon eux, que c'est bien X ou Y qui avait jeté une pierre brisant la vitrine (il y eut de fait plusieurs projectiles de lancés…)
Le 26 janvier dernier, toujours, les parties civiles, elles, et l'avocate générale, avaient en revanche souligné la différence notable entre « le droit de manifester qu'il ne faut pas confondre avec celui de tout casser ». Ils avaient fait état des pierres (issues d'un chantier voisin) lourdes de plus d'un kilo retrouvées dans le local de l'UMP. « La liberté d'expression n'est pas un passeport pour la violence. Les forces de l'ordre ont réagi quand il y a eu danger. Même le service d'ordre de la CGT a dû intervenir pour éviter des violences envers un fonctionnaire. Ces actes ont été contraires à la dignité dont a fait preuve la majorité du cortège… Oui, ce jour-là, certains étaient venus casser, casser des vitrines et casser du gendarme », avait tonné l'avocate générale qui avait requis confirmation du jugement de première instance.
Elle n'a donc pas été entendue.
A noter que le dossier n'est pas clos. Primo, le ministère public peut encore se pourvoir devant la cour de cassation. Secundo, un huitième manifestant, dont le dossier a été disjoint, condamné en première instance à de la prison ferme (car possédant déjà un casier judiciaire), sera rejugé pour sa part en avril. Fin janvier, on avait appris que son avocate s'était désistée.
Dans cette affaire, enfin, il demeurera toujours une interrogation : dans la mesure où l'on craignait des incidents (ce qui justifia que l'on posât une caméra), pourquoi le parcours du défilé fut-il accepté par le préfet ?
Philippe MELLET

Ecrit par solidaires08, à 16:05 dans la rubrique "L'Union Solidaires 08".



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