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Les inégalités augmentent, c’est le rapport officiel de l’Insee
pour 2009 qui le dit : près de la moitié de la population a
perdu du pouvoir d’achat, jusqu’à 1,1%, tandis que les 10% les
plus riches ont gagné 0,7%. Depuis 1998, les 1% les plus riches
ont bénéficié chaque année de +5,2% de revenus. Pas étonnant
que les yachts et résidences de luxe trouvent des acheteurs.
Cette inégalité des revenus s’est complétée d’une inégalité
de la politique fiscale : plus on est riche (individus et entreprises),
moins on paie, grâce aux cadeaux fiscaux. Ainsi en
France, un récent rapport parlementaire (l’UMP Carrez) chiffre
à 100 milliards d’euros en 2010 le coût des baisses d’impôts
consenties entre 2000 et 2010
Les riches sont tellement riches qu’ils ne savent plus comment
dépenser. Ils n’investissent plus dans les entreprises, qui
ferment et licencient, car le profit est moins important que
dans les marchés financiers et la pure spéculation.
Les richesses vont de moins en moins vers les salaires et de
plus en plus vers les profits depuis près de 30 ans, sous la
pression du chômage : les dividendes aux actionnaires ont été
multipliés par 2,7 depuis 1982, ce qui alimente la spéculation.
Ils font et défont les gouvernements, imposent l’austérité
dans toute l’Europe…
* qui réduit l’activité économique…
* ce qui va encore diminuer les recettes des États et
augmenter leur déficit et leur dette…
* ce qui va justifier de nouvelles mesures d’austérité…
Si nous laissons faire, nous allons droit à la récession
économique qui entrainera l’accroissement de la pauvreté
et une nouvelle aggravation des inégalités.
Les marchés financiers ont obtenu des pouvoirs
publics, et des institutions financières internationales,
la libre circulation des capitaux et
l’absence de tout contrôle public sur leurs activités.
Mais quand la crise financière arrive, les
banques exigent des Etats, avec le chantage aux
faillites en cascades, de racheter leurs dettes.
Les dettes privées des banques sont devenues
une dette publique des États, qui se plaignent
maintenant de leur dette et s’en servent de prétexte
pour imposer l’austérité.
Pour mettre un coup d’arrêt à ces politiques
d’austérité, il est nécessaire de construire un rapport
de forces par la mobilisation. Lors de la réunion
intersyndicale nationale du 18 novembre dernier,
Solidaires a insisté sur la responsabilité des
organisations syndicales pour organiser la riposte,
sur la nécessité de construire une stratégie d’action
unitaire qui aille au-delà du mois de décembre.
Nous avons signé le communiqué unitaire qui
appelait à faire du 13 décembre une première
journée de mobilisation se traduisant par des
rassemblements dans tout le pays, indiquait une
volonté commune de s’engager dans la durée et
de construire un rapport de force pour imposer
d’autres choix économiques et sociaux.
En ce sens, le communiqué commun actait
une nouvelle réunion de l’intersyndicale en
décembre pour « envisager de nouvelles initiatives
en janvier ».
Cette perspective a disparu du tract national intersyndical
d’appel aux actions du 13 décembre malgré
la demande de Solidaires. Les autres organisations
syndicales CGT, FSU, CFDT et UNSA, ont refusé
de reprendre la phrase du communiqué commun.
Solidaires n’a donc pas signé ce tract, considérant
qu’il était en retrait par rapport au communiqué
commun. Pour Solidaires, la journée du
13 décembre n’est qu’une étape qui doit,
au vu des attaques gouvernementales et
patronales, avoir des suites plus importantes.
Cette question doit être débattue avec
les salarié-es, dans les intersyndicales
locales et professionnelles. Solidaires
insistera sur cette proposition lors de la
réunion intersyndicale qui suivra le 13
décembre.