Union départementale des syndicats Solidaires des Ardennes
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Crée le 12 décembre 2005
Manifestation du 11 septembre 1911 contre la vie chère. Le citoyen Boutet exhortant le groupe de Braux au calme.
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Chômeurs et salariés de Pôle Emploi : Condamnons ensemble des conditions de vie indignes !!!
L’Etat aime à masquer son incurie en opposant, si possible violemment, les catégories sociales et professionnelles : opposer les allocataires des minima sociaux aux smicards est ainsi devenu le sport favori de certains politiques. Et l’on essaie de faire pareil à Pôle Emploi.
En restreignant les moyens et en déshumanisant les conditions de travail et d’accueil, on
conduit les personnels à l’impuissance et au fatalisme, les chômeurs à l’incompréhension et
à l’agressivité, et on laisse tout ça exploser çà et là en dénonçant à mots couverts
l’incompétence des uns et la violence inadmissible des autres.
L’agressivité des chômeurs est légitime et compréhensible et il est même rassurant qu’elle
existe : elle démontre qu’ils ne se résignent pas à un système absurde qui privilégie le
contrôle sur l’accompagnement, les transformant en fraudeur et en profiteur du système.
Le vif mécontentement des personnels est logique et il prouve qu’on ne leur donne pas les
moyens d’exercer convenablement et efficacement leurs missions : on les met sous la
pression de systèmes qui formatent jusqu’à l’absurde leur action et on multiplie les dispositifs
et les procédures pour les contraindre à se mettre au service d’une politique d’encadrement
et non plus de l’accompagnement des chômeurs.
Des organisations de chômeurs ET des syndicats de salariés de Pôle Emploi ont donc
décidé, une nouvelle fois, de s’exprimer ensemble et de désigner les vraies racines du mal
et les vrais responsables de conditions de vie pour tous intolérables :
· La colère des personnels est légitime et la seule réponse réside dans un changement
fondamental de Pôle Emploi, qui doit fournir à tous les moyens de faire correctement
son métier avec comme but d’aider les chômeurs pour accéder à une vraie formation
ou un emploi ;
· La colère des chômeurs est justifié par un système déshumanisé et violent mais elle
ne doit plus se diriger contre des salariés qui n’ont pas la main mais en actions
concertées au sein d’organisations de chômeurs et précaires, contre un système qui
ne créé pas les emplois nécessaires et contre des politiques qui entretiennent ce
phénomène.
Ces colères, justes et légitimes, ne doivent plus conduire à la résignation et à la violence,
mais à la mobilisation commune contre ceux qui organisent un service de moins en moins
public de l’emploi, avec des conditions qui ne permettent plus aux personnels de travailler
décemment, qui ne permettent plus aux chômeurs d’être accompagnés dignement, qui créé
des conditions de vie inacceptables que nous dénonçons ensemble.