Union départementale des syndicats Solidaires des Ardennes
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Crée le 12 décembre 2005
Manifestation du 11 septembre 1911 contre la vie chère. Le citoyen Boutet exhortant le groupe de Braux au calme.
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Appel des Retraité-es Solidaires pour le 5 mars 2013
Le 11 janvier 2013, le Medef et toutes les organisations patronales dʼune part, les organisations syndicales
minoritaires CFDT, CFTC et CGC dʼautre part, ont signé un accord national interprofessionnel sur la prochaine
réforme du « marché du travail ».
LʼAssemblée Nationale et le Sénat sont maintenant saisis pour transposer dans une loi cet accord titré « Pour
un nouveau modèle économique et social au service de la compétitivité des entreprises et de la sécurisation de
lʼemploi et des parcours professionnels des salariés ».
Le projet de loi transposant cet accord doit être présenté en conseil des ministres le 6 mars. Pour sʼopposer
à cet accord quʼelles nʼont pas signé et à sa transposition dans une loi, les confédérations CGT et FO ont décidé
une mobilisation le 5 mars. Solidaires et la FSU, qui nʼont pas participé à ces discussions avec le patronat et qui
contestent également ce texte, appellent également à ces mobilisations et manifestations.
LʼUnion Nationale Interprofessionnelle des Retraités Solidaires (UNIRS) appelle donc aussi les personnes
retraitées à venir grossir les rangs des manifestants et des manifestantes aux côtés des « actifs » le mardi 5
mars. Il nʼest pas question dʼaccepter ce coup de force antidémocratique qui imposerait dans une loi un accord
minoritaire remettant en cause les droits des salariés.
Cet accord exigé par le MEDEF répond aux « recommandations » du FMI, de la Commission européenne et
de la Banque Centrale Européenne (BCE), recommandations inscrites dans le Pacte budgétaire : plus de flexibilité,
baisse des salaires et restrictions de la sécurité sociale. Les personnes retraitées savent quʼavec une telle
loi, ce serait encore plus de précarité pour leurs enfants et leurs petits enfants, encore plus de difficultés pour
boucler les fins de mois, encore plus de baisses de recettes pour lʼassurance maladie et pour les caisses de
retraite et donc encore plus de reculs dans les solidarités et plus de recours aux systèmes privés, inégalitaires,
pour la minorité qui en aura les moyens.
Les signataires de cet accord affichent bien leurs intentions : il sʼagit dʼimposer un modèle économique dont
le but est le démantèlement du modèle social issu de 1945 et, en amont, la suppression des avancées voulues
par le Conseil National de la Résistance. Dans cette phase, il existe encore malheureusement des structures et
des personnes qui collaborent avec les forces dominantes (aujourdʼhui les forces financières), soit par idéologie
partagée, soit par intérêts personnels, honneurs, reconnaissances et gratifications, mais heureusement dʼautres
forces organisent la résistance.
Cette opération illustre par ailleurs les reculs continuels que connaît notre système démocratique. Il est
connu que le patronat, essentiellement le « patronat qui compte », celui des multinationales, celui des entreprises
du CAC 40 et des banques, parvient à faire transposer dans les directives européennes ou dans la loi française
ses propres résolutions (lobbying, persuasions par divers moyens, porosités entre les ministères, la haute
administration et les directions des entreprises qui sont souvent les objectifs de carrière des premiers, etc).
Cette fois, cʼest le « circuit court » qui lʼemporte : le MEDEF obtient de quelques directions syndicales
quʼelles cosignent leur texte moyennant quelques aménagements de détail, et le gouvernement, prétextant un
« accord » (très minoritaire au demeurant) met en avant lʼavancée démocratique qui consisterait à donner force
de loi à un accord entre « partenaires sociaux ».
Par cette double manoeuvre, cʼest donc le MEDEF qui ferait la loi et de cela nous nʼen voulons pas.