Joueb.com
Envie de créer un weblog ?
Soutenez le Secours populaire
ViaBloga
Le nec plus ultra pour créer un site web.
Débarrassez vous de cette publicité : participez ! :O)

Solidaires des Ardennes


Union départementale des syndicats Solidaires des Ardennes


Bienvenue sur le premier site syndical interprofessionnel ardennais.
Crée le 12 décembre 2005



Manifestation du 11 septembre 1911 contre la vie chère. Le citoyen Boutet exhortant le groupe de Braux au calme.
Agrandir l'image

Contacts syndicaux
Pour contacter l'Union départementale Solidaires vous pouvez :
- Venir aux permanences juridiques en droit du travail, tous les lundis après-midi, Bourse du travail 21 rue Jean-Baptiste Clément à Charleville-Mézières : plus de renseignement en cliquant ici
-nous téléphoner : 06.95.56.68.21
- nous envoyer un courriel à l'adresse suivante  : solidaires08@orange.fr

Vous pouvez lire notre page facebook

Nous suivre sur Twitter


Le conseil de l'UD Solidaires se réunit le premier jeudi de chaque mois au local de la Bourse du travail à partir de 14 h, 21 rue J.B.Clément à Charleville-Mézières.

Actualité des syndicats


Solidaires industrie

Plusieurs sections syndicales ont été crées dans l'industrie des Ardennes, pour contacter le syndicat de l'industrie : 06.95.56.68.21



Un syndicat Sud Santé Sociaux s'est constitué dans les Ardennes, pour le contacter : 06.95.56.68.21

Syndicats adhérents à l'Union départementale
SNUI-SUD Trésor
SUD FPA
SUD Activités postales 08
SUD Rail
Sud Rural-Equipement
Sud Santé Sociaux
SNJ
Sud Télécoms
SUD Travail Affaires sociales
Solidaires Protection sociale
Solidaires Industrie
SNUPFEN Solidaires (ONF)

Liens Solidaires

Recherche

Archive : tous les articles

Session
Nom d'utilisateur
Mot de passe

Mot de passe oublié ?


Index des rubriques
Loi de finances 2007 : vers un bilan fiscal lourd de sens…
Alors que le projet de loi de finances vient d’être présenté, les premiers enseignements de la politique fiscale mise en oeuvre depuis plusieurs années peuvent être tirés. Ils seront lourds de sens, car si le niveau général de ressources publiques a peu varié, le système fiscal a connu un véritable basculement interne.
Une tendance très marquée : mieux vaut être dans les 10 % des français les plus riches !

Durant ces 5 ans, les lois de finances, auxquelles il convient de rajouter l’ensemble des lois comportant des dispositions fiscales (loi d’initiative économique, loi sur l’outre mer…), ont dégagé une grande cohérence : baisse de l’impôt progressif sur le revenu, augmentation du poids des niches fiscales, baisse de l’imposition du patrimoine (successions et donations, impôt de solidarité sur la fortune), baisse de l’imposition des entreprises mais augmentation d’autres prélèvements comme la Contribution sociale généralisée ou encore la taxe d’habitation. L’augmentation continue de la Prime pour l’emploi, dotée a priori d’une certaine teneur sociale, pose également problème : son coût est élevé, son efficacité limitée et ses effets pervers démontrés (modération salariale notamment).
Le coût budgétaire des seuls changements intervenus au niveau du barème entre 2002 et 2007 s’élèvera à 8,33 milliards d’euros. Globalement, la réduction s’élève à 15 %. Ces mesures profitent essentiellement aux 10 % des contribuables les plus riches. Quant au bouclier fiscal, l’essentiel de la mesure (400 millions d’euros) profitera à environ 15.000 contribuables… En 2007, un salarié célibataire au revenu médian paiera 100 euros d’impôt sur le revenu de moins qu’en 2002 mais 200 euros de plus de CSG (sans compter la taxe d’habitation…).
Par ailleurs, alors que les inégalités de patrimoine ont déjà tendance à se développer (en 2000, les 3 % des français les plus riches détenaient 36 % du patrimoine financier), les allègements intervenus risquent de les creuser considérablement à l’avenir. Les allègements de droits de succession ne concernent, par exemple, que 20 à 25 % des successions. Les mesures en faveur des donations ne profitent également qu’à ceux qui ont déjà épuisé leur droit au plafonnement.
Des prélèvements qui augmentent pour ceux qui ne voient pas les baisses !
Hausse de la CSG (pour les salariés, l’assiette servant à son calcul est passée de 95 % à 97% du revenu brut), de la Taxe d’habitation (+ 5,6 % entre 2005 et 2006), de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères (+ 7,6 % entre 2005 et 2006) ou encore des droits sur les tabacs, les ménages « modestes et moyens » ont été mis à contribution pour compenser les allègements intervenus par ailleurs.
Le principal enseignement est donc clair : 10 à 15 % des ménages ont bénéficié de l’essentiel des mesures prises… au détriment de la justice fiscale.
Ecrit par solidaires08, à 09:26 dans la rubrique "Agenda".



Modèle de mise en page par Milouse - Version  XML   atom