A l'appel de trois syndicats (CGT, FSU et Solidaires), entre 150 et 300
manifestants (selon la police ou selon la CGT) ont bravé la pluie, hier
après-midi, devant la préfecture des Ardennes, afin de défendre les
agents de la fonction publique et plus largement les services publics.
Il s'agissait là du premier rassemblement depuis le changement de
majorité.
Reçue par le préfet (estimé « réceptif et à l'écoute »), une délégation
a remis, au représentant de l'Éta,t une motion qui a ensuite été élue
devant les grilles de la préfecture.
Comme elles l'avaient annoncé (nos éditions de mardi), les
organisations syndicales ont exigé l'arrêt des suppressions de postes
dans la fonction publique (et « des créations d'emplois nécessaires dans
les secteurs prioritaires comme l'éducation, la justice et la sécurité
»), une augmentation « immédiate et conséquente » du point d'indice (et
donc des salaires), l'abrogation du jour de carence et l'amélioration
des conditions de travail des fonctionnaires.
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