En En décembre 2012, tout-es les salarié-es des entreprises de moins de 11personnes, ainsi que les salarié-es de particulier, voteront pour dire quel syndicat doit défendre leurs intérêts. C’ est la première fois qu’un tel scrutin national a lieu. Mais cette avancée laisse de côté l’essentiel : contrairement à tout-es les autres travailleurs-euses, nous n’élirons pas de délégué-es pouvant nous représenter, nous défendre, nous assister face à nos employeurs. L’ Union syndicale Solidaires demande que ces élections ouvrent des droits nouveaux pour nous !
Cette élection est importante car nous dirons quel syndicat nous préférons pour
négocier les conventions collectives. Seuls les syndicats qui auront obtenu plus de
8% des voix auront cette possibilité.
L’ Union syndicale Solidaires s’engage à défendre nos revendications, à refuser les
reculs sociaux, à se battre pour de nouveaux droits applicables à tout-es.
Le syndicat, c’est nous !
L’ Union syndicale Solidaires utilise la majorité de ses moyens
au travail syndical à la base, là où sont les travailleurs-euses.
Salarié-es de TPE ou de particulier, nous avons toute notre
place au syndicat, à Solidaires. Dans le syndicat, nous retrouvons
des collègues du même secteur professionnel mais
d’entreprises différentes, des travailleurs-euses d’ autres secteurs
professionnels mais de la même ville, des salarié-es
de TPE mais d’une autre branche professionnelle. Ensemble,
nous pouvons exiger le respect de nos droits et en gagner de
nouveaux !
Plusieurs syndicats, c’est la démocratie
Il existe plusieurs syndicats. C’ est l’expression de la démocratie
: chacun-e peut ainsi choisir de participer au développement
du syndicat dont il ou elle se sent le plus proche à
travers les revendications, les luttes collectives menées, la
défense individuelle des salarié-es, les valeurs défendues, etc.
L’ unité d’action syndicale, c’est l’efficacité
Pour l’ Union syndicale Solidaires, la diversité d’opinion est une
richesse qui doit être mise au service de l’ intérêt collectif. Les
différences entre syndicats ne doivent pas conduire à cultiver
les divergences. Dans nos secteurs plus qu’ ailleurs, beaucoup
d’employeurs nient nos droits et tous refusent que nous ayons
les mêmes que tout-es les salarié-es ! Raison de plus pour
que les syndicats s’unissent pour être plus forts et imposer
des avancées sociales.
L’ Union syndicale Solidaires : notre syndicat,
partout en France
L’ Union syndicale rassemble plus de 100 000 membres.
Nos syndicats (Solidaires, SUD, SNJ, ASSO) couvrent tous les
secteurs professionnels et tous les départements. Dans de
nombreux établissements, Solidaires est la première force
syndicale.
Solidaires : des outils à notre disposition
Le réseau syndical interprofessionnel est un appui pour nous
qui travaillons dans des secteurs où, dans les faits, le droit
syndical n’existe quasiment pas. Solidaires tient des permanences
juridiques, dispose, de conseiller-es du salarié-e pour
nous assister face à l’employeur, de conseiller-es et de défendeurs
syndicaux aux Prud’hommes. Nos Unions syndicales
départementales (
www.solidaires.org/rubrique1...) sont à
votre disposition.
Nous sommes 5 millions,
c’est une force !
Nous n’avons pas de Comité d’ Entreprise, pas de
Délégué-e du Personnel, nos employeurs refusent que les
syndicats puissent jouer leur rôle comme dans toutes entreprises
: ils veulent nous maintenir isolé-es.
Pourtant, nous sommes environ 5 millions en France à travailler
dans des entreprises de moins de 11 personnes ou
à être salarié-es de particulier. Social, commerce, hôtellerie,
restauration, employé-es de maison, santé, journalisme,
associations, … nous sommes une composante essentielle
de la vie économique du pays. 5 millions, c’est une force qui
nous permet d’exiger le respect de nos droits.
Les très petites entreprises, les particuliers :
des employeurs pas comme les autres ?
Il est vrai que l’ambiance est souvent différente de celle qui
prévaut dans des grandes entreprises, les rapports humains
ne sont pas de même nature ; le revers est que trop d’employeurs
utilisent cela pour simplement nous exploiter plus !
Ce n’est pas acceptable. L’Union syndicale Solidaires exige
que nous soyons considéré-es comme tous les salarié-es :
nous avons des droits, faisons les respecter !
Nous avons des droits :
faisons les respecter
et obtenons-en d’autres
→ Le salaire minimum doit être porté à 1700 euros pour un
temps plein.
→ Le travail du dimanche doit demeurer l’exception et être
compensé, en temps et financièrement, de manière bien plus
forte qu’aujourd’hui.
→ Le treizième mois doit être généralisé.
→ CDD, intérim, temps partiels imposés, horaires atypiques,
etc. : il faut mettre fin à la précarité, imposer un statut du
salarié-e qui garantisse à chacun-e la poursuite des droits
tout au long de la vie.
→ Création de délégué-és syndicaux adaptés à nos secteurs
d’activité et pouvant intervenir sur nos lieux de travail.
→ Renforcement des effectifs et des moyens de l’inspection
du travail, pour faire respecter la législation dans notre secteur.
→ Autorisations d’absence, prises sur le temps de travail et
payées, pour consulter l’inspection du travail, la médecine du
travail, le syndicat.