Union départementale des syndicats Solidaires des Ardennes
Bienvenue sur le premier site syndical interprofessionnel ardennais.
Crée le 12 décembre 2005
Manifestation du 11 septembre 1911 contre la vie chère. Le citoyen Boutet exhortant le groupe de Braux au calme.
Agrandir l'image
Contacts syndicaux
Pour contacter l'Union départementale Solidaires vous pouvez :
- Venir aux permanences juridiques en droit du travail, tous les lundis après-midi, Bourse du travail 21 rue Jean-Baptiste Clément à Charleville-Mézières : plus de renseignement en cliquant
ici
-nous téléphoner : 06.95.56.68.21
- nous envoyer un courriel à l'adresse suivante : solidaires08@orange.fr
Vous pouvez lire
notre page facebook
Nous suivre sur
Twitter
Le conseil de l'UD Solidaires se réunit le premier jeudi de chaque mois au local de la Bourse du travail à partir de 14 h, 21 rue J.B.Clément à Charleville-Mézières.
Actualité des syndicats
Solidaires industrie
Plusieurs sections syndicales ont été crées dans l'industrie des Ardennes, pour contacter le syndicat de l'industrie : 06.95.56.68.21
Un syndicat Sud Santé Sociaux s'est constitué dans les Ardennes, pour le contacter : 06.95.56.68.21
Syndicats adhérents à l'Union départementale
SNUI-SUD Trésor
SUD FPA
SUD Activités postales 08
SUD Rail
Sud Rural-Equipement
Sud Santé Sociaux
SNJ
Sud Télécoms
SUD Travail Affaires sociales
Solidaires Protection sociale
Solidaires Industrie
SNUPFEN Solidaires (ONF)
Liens Solidaires
Recherche
Session
Index des rubriques
La zone euro contaminée par les criminels sociaux
Le sauvetage de la zone euro, sous la houlette du tandem franco-allemand, par un renforcement des moyens d’intervention du Fonds européen de stabilité financière (FESF) en garantie des obligations des Etats, la recapitalisation des banques et la restructuration de la dette grecque, ne répondent en rien à la situation. Celle-ci nécessite des réformes structurelles du système bancaire et financier qui permettraient de sortir du piège de la dette et de l’emprise des marchés financiers. Pire, leur projet de nouvelle « gouvernance » politique persiste dans la voie libérale et des plans d’austérité qui se sont révélés une impasse à l’occasion de cette crise.
A l’exception de la Grèce, les finances publiques en Europe étaient sous contrôle avant l’éclatement de la crise financière et économique. C’est donc bien celle-ci qui est à l’origine de la crise des dettes. Les gouvernements européens ont laissé grandes ouvertes les brèches à la spéculation et soumettent les peuples à des politiques d’austérité de plus en plus drastiques qui vont alimenter la spirale récessive, creuser de plus belle les déficits…nous enfermant dans un cercle vicieux sans fin.
Si les marchés financiers se sont attaqués à la zone euro, alors même que son déficit global est inférieur à celui des USA ou du Royaume Uni, c’est que contrairement à ces derniers, les gouvernements européens ont renoncé à la possibilité de financement directe par la Banque Centrale Européenne et les banques centrales et se sont mis sous l’emprise des marchés. Les banques quant à elles continuent à se refinancer, auprès de la BCE, à des taux très faibles et exigent des Etats des taux nettement supérieurs, voire usuraires.
C’est toute la construction européenne qui doit être refondée. Il faut en finir avec la logique de la concurrence entre Etats (dumping fiscal) et entre les peuples par un nivellement par le bas des droits sociaux, instaurer des politiques économiques coopératives avec notamment une harmonisation sociale et fiscale en faveur des peuples, désarmer la spéculation ici et maintenant, transformer la BCE en outil de financement de l’UE et des Etats, sous contrôle démocratique et pour la satisfaction des besoins sociaux, voilà les vraies réponses à la crise.
La majorité de la population européenne n’est pas responsable de ce marasme économique, ce sont les puissances financières auxquelles sont inféodés les pouvoirs politiques qui sont les véritables criminels sociaux. Dans plusieurs pays, des collectifs unitaires pour un audit citoyen de la dette publique se mobilisent pour déterminer la part de la dette qui est illégitime et la part qui devra être remboursée. De même, le contre sommet du prochain G20 qui se déroulera à Nice sera l’occasion de manifester et de jeter les bases d’une riposte des peuples au niveau européen. Il est urgent de construire des rapports de force pour ne pas laisser les marchés financiers et les institutions internationales décider de notre avenir à notre place.