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Solidaires des Ardennes


Union départementale des syndicats Solidaires des Ardennes


Bienvenue sur le premier site syndical interprofessionnel ardennais.
Crée le 12 décembre 2005



Manifestation du 11 septembre 1911 contre la vie chère. Le citoyen Boutet exhortant le groupe de Braux au calme.
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Contacts syndicaux
Pour contacter l'Union départementale Solidaires vous pouvez :
- Venir aux permanences juridiques en droit du travail, tous les lundis après-midi, Bourse du travail 21 rue Jean-Baptiste Clément à Charleville-Mézières : plus de renseignement en cliquant ici
-nous téléphoner : 06.95.56.68.21
- nous envoyer un courriel à l'adresse suivante  : solidaires08@orange.fr

Vous pouvez lire notre page facebook

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Le conseil de l'UD Solidaires se réunit le premier jeudi de chaque mois au local de la Bourse du travail à partir de 14 h, 21 rue J.B.Clément à Charleville-Mézières.

Actualité des syndicats


Solidaires industrie

Plusieurs sections syndicales ont été crées dans l'industrie des Ardennes, pour contacter le syndicat de l'industrie : 06.95.56.68.21



Un syndicat Sud Santé Sociaux s'est constitué dans les Ardennes, pour le contacter : 06.95.56.68.21

Syndicats adhérents à l'Union départementale
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SUD FPA
SUD Activités postales 08
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Sud Rural-Equipement
Sud Santé Sociaux
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Soli­da­rité avec la popu­la­tion grec­que
--> La popu­la­tion grec­que refuse l’aus­té­rité
15 juin en Grèce : troi­sième jour de grève géné­rale de l’année et chaîne humaine autour du par­le­ment orga­ni­sée par les « indignés », après trois semai­nes de suc­cès du ras­sem­ble­ment cha­que soir devant le par­le­ment, pour pro­tes­ter con­tre le nou­veau plan de rigueur. La grève géné­rale a para­lysé le pays, des dizai­nes de mil­liers de mani­fes­tant-e-s se sont vus refu­ser les abords du par­le­ment par 15 000 poli­ciers n’hési­tant pas à uti­li­ser gaz lacry­mo­gè­nes, gre­na­des assour­dis­san­tes.

Pren­dre aux nom­breux pau­vres pour don­ner aux quel­ques riches

Nous en som­mes là à cause de la poli­ti­que euro­péenne de cadeaux aux plus riches.
Avant la crise, l’aug­men­ta­tion des défi­cits publics était avant tout la con­sé­quence de la con­tre-réforme fis­cale menée depuis envi­ron un quart de siè­cle : baisse de la fis­ca­lité des entre­pri­ses (prin­ci­pa­le­ment des plus gran­des), niches fis­ca­les pour réduire encore plus les taux théo­ri­ques, chute de 65% en 1982 à 40% depuis 2007 du taux de la tran­che la plus éle­vée de l’impôt sur le revenu en France.
Avec la crise, les Etats ont sauvé les ban­ques, et main­te­nant les popu­la­tions doi­vent payer les Etats qui vont payer les ban­ques encore une fois.

Halte à la spé­cu­la­tion euro­péenne

La crise de la dette publi­que a éclaté en Europe car les choix de cons­truc­tion de l’UE l’ont pla­cée sous la coupe des ins­ti­tu­tions finan­ciè­res. Les trai­tés euro­péens inter­di­sent à la Ban­que cen­trale euro­péenne de finan­cer les défi­cits publics. Les Etats doi­vent emprun­ter sur les mar­chés finan­ciers. La Grèce doit main­te­nant emprun­ter à un taux à dix ans qui vient de dépas­ser les 17% car sa note a perdu 3 crans et pour­rait bais­ser au-delà… et les ban­ques prê­teu­ses se refi­nan­cent à seu­le­ment 1 % auprès de la BCE. Beau béné­fice sur le dos d’un pays plongé dans l’aus­té­ri­té ! Par rico­chet, les notes vont bais­ser pour les ban­ques fran­çai­ses BNP Pari­bas, Société géné­rale et Cré­dit agri­cole.

Une autre poli­ti­que est pos­si­ble

L’argent public man­que. La crise de la dette publi­que qui a tou­ché la Grèce, puis l’Irlande n’épar­gnera pro­ba­ble­ment pas d’autres pays, d’autant plus que les poli­ti­ques d’aus­té­rité ne per­met­tront pas de réduire les défi­cits, si elles ne s’accom­pa­gnent pas d’une hausse des recet­tes en taxant les plus riches.

Pas tou­che aux biens du peu­ple grec !

Les riches­ses doi­vent mieux se répar­tir, notam­ment par une fis­ca­lité plus juste. Dans l’immé­diat, per­sonne ne doit aider à dépe­cer la Grèce. Les ser­vi­ces publics per­met­tent d’assu­rer à la popu­la­tion un grand nom­bre de droits fon­da­men­taux en Grèce comme ailleurs, et cons­ti­tuent un rem­part con­tre la misère. Après les ban­ques étran­gè­res qui se rem­bour­sent sur le dos de la Grèce, les gran­des entre­pri­ses étran­gè­res vont être sol­li­ci­tées pour rache­ter les ser­vi­ces publics. Aucune entre­prise fran­çaise ne doit rache­ter les ser­vi­ces publics grecs. Les syn­di­cats de l’union syn­di­cale Soli­dai­res s’y oppo­se­ront avec la plus grande éner­gie.
Ecrit par solidaires08, à 09:01 dans la rubrique "L'Union Solidaires 08".



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