Joueb.com
Envie de créer un weblog ? |
ViaBloga
Le nec plus ultra pour créer un site web. |
* Dans la plupart des entreprises du privé comme du
public, les négociations salariales 2011 sont encore
une fois menées sous le signe du refus patronal, de
l’austérité pour les salarié-e-s.
* Le gouvernement a gelé les salaires des
fonctionnaires en 2011 et annonce la même chose
pour 2012.
* Des syndicats et le patronat ont signé un accord
détériorant encore l’indemnisation des
chômeurs/ses.
* Les retraité-e-s perdent encore du pouvoir d’achat
après la très insuffisante revalorisation des pensions
au 1er avril.
Bref, à en croire patrons, actionnaires et
gouvernement : il n’y a pas d’argent.
Mais quand il s’agit des bénéfices des
entreprises, des stock-options réservés à
quelques dirigeant-e-s, des dividendes versés
aux actionnaires, c’est par milliards qu’on compte les euros !
Gaz, électricité, transports, denrées alimentaires, logement, la hausse des prix n’en finit pas, et elle
touche notamment les produits et services de base ce qui pénalisent d’autant plus celles et ceux qui ont
le moins de moyens. Spéculateurs/trices et grands groupes industriels et financiers s’en mettent plein
les poches, en pressurisant les plus pauvres !
La situation devient si tendue que le gouvernement doit annoncer une augmentation de 2% du SMIC,
ce qui le laissera à un niveau bien insuffisant ! Pris de panique, il ajoute une « prime exceptionnelle
pour les salarié-e-s des entreprises qui versent des dividendes à leurs actionnaires. Il oublie de préciser
que, potentiellement, cela ne concerne que 25% des salarié-e-s du privé, moins encore dans les Petites
et Moyennes Entreprises. Dans les entreprises, le patronat refuse les augmentations générales de
salaire revendiquées par le personnel et les organisations syndicales ; le gouvernement agit de même
pour les fonctionnaires, et aussi pour les retraité-e-s et les chômeurs/ses.
Face au blocage patronal, les grèves pour obtenir des augmentations de salaire se multiplient. Elles
touchent de nombreuses entreprises du secteur privé, dans toutes les régions.
C’est la réponse collective de travailleurs/ses confronté-e-s à des
salaires qui, souvent, n’évoluent pas depuis des années, des
rémunérations au SMIC ou proches du SMIC … voire inférieures à
celui-ci à cause des temps partiels imposés qui touchent surtout les
femmes, des périodes de chômage partiel, etc.
Au-delà des salaires, le climat social dans les entreprises explique
aussi ces grèves. Les salarié-e-s n’en peuvent plus des « pressions
managériales », du stress quotidien, de la souffrance au travail
instituée comme mode de gestion, bref de toute cette violence
patronale exercée à leur encontre.
Ce que demandent les salarié-e-s à travers des augmentations de
salaire, ce ne sont que des mesures d’urgence pour faire face à une
situation devenue très difficile pour beaucoup d’entre nous. Ces
revendications salariales, nous les portons solidairement avec les
retraité-e-s qui ont besoin d’une revalorisation de leurs pensions,
avec les chômeurs/ses qui doivent être totalement indemnisé-e-s
lorsqu’ils et elles sont victimes du fonctionnement capitaliste qui
consiste à « jeter » les êtres humains après les avoir exploités.
Voilà ce qui explique les récentes grèves dans des entreprises aussi différentes que Alcatel, Bongrain,
But, Carrefour, DCNS, Decaux, Eiffage, Ferrero, Ikea, Intermarché, Keolis, Système U, Thalès,
Toyota, etc. Ces mouvements touchent y compris des petites entreprises, des sous-traitants, souvent
des sites où il n’y a pas eu de grève depuis des dizaines d’années.
Pas de licenciement, de chômage technique, de blocage des salaires : utilisons ainsi les milliards
accumulés depuis des années, au lieu de les donner aux banques, et aux actionnaires qui les
empochent pour … licencier.
Secteur privé, secteur public, fonction publique, partout imposons nos revendications salariales !