Joueb.com
Envie de créer un weblog ? |
ViaBloga
Le nec plus ultra pour créer un site web. |
Cette « réforme » de tous les régimes s’inscrit dans un plan
de rigueur
imposé par les marchés financiers et voulu par le FMI :
- allongement de la durée de cotisation, alors que
la moyenne des salariée-
s ne cotisent que 37,5 ans aujourd’hui, et 37 ans demain (selon le
COR) : la conséquence sera une nouvelle baisse des pensions !
- relèvement de deux ans de l’âge légal de départ,
alors que la majorité
des salarié-e-s n’a plus d’emploi avant d’atteindre 59 ans. Pour eux, ce
sera 2 ans de plus au chômage. Pour la minorité qui pourra se maintenir
péniblement au travail, ce sera un emploi non disponible pour un jeune
plus longtemps au chômage !
- report de 2 ans de l’âge annulant la décote :
pour la plupart, ce sera 10%
de moins sur la pension (2 ans de décote supplémentaire).
- pour les fonctionnaires (et des régimes spéciaux)
augmentation en 10
ans de la cotisation salariale de 34,4%, soit baisse des salaires.
- pour les femmes, dont la pension est déjà de
seulement 62% de celle des
hommes : après la réduction des maigres compensations par une majoration
de la durée de cotisation pour le privé et le public, voici la
suppression
du départ anticipé pour les fonctionnaires ayant eu 3 enfants !
- la pénibilité est niée, le dossier de presse du
gouvernement dit : « les salariés
doivent être physiquement usés au moment de leur départ en retraite » !
Toutes ces mesures ont pour objectif d’aggraver le partage, déjà
inégal,
de la richesse produite entre le capital et le travail. Le gouvernement a
clairement choisi son camp, celui d’une minorité de privilégiés.
Contrairement
à ce que dit le gouvernement leur contre-réforme n’est pas inéluctable,
il est tout à fait possible de financer notre système de retraites par
répartition
en maintenant les 60 ans, et en revenant sur les réformes précédentes.
Ce projet de loi doit être retiré et des négociations doivent
s’engager mais pour une réforme des
retraites qui ne baisse pas le niveau des pensions, qui n’allonge pas le
temps passé au travail.
Pour cela, les salarié-e-s doivent continuer à exprimer leur
détermination.
Continuons à préparer le rapport de force nécessaire pour faire
céder le gouvernement, c’est-à-dire la grève générale.
La mobilisation continue pendant l’été et, dès la rentrée lors du
démarrage du débat parlementaire, nous accélérerons la
construction de ce rapport de force dans l’unité la plus large.
Solidaires appelle tous les salarié-e-s, les retraité-e-s, les
jeunes… :
- à participer aux initiatives intersyndicales du 13 juillet qui se
dérouleront sur tout le territoire
- à renforcer les collectifs unitaires, dans les entreprises et les
localités, pour construire un mouvement dans la durée
- à faire grève et à participer fortement aux manifestations
intersyndicales du 7 septembre,