Union départementale des syndicats Solidaires des Ardennes
Bienvenue sur le premier site syndical interprofessionnel ardennais.
Crée le 12 décembre 2005
Manifestation du 11 septembre 1911 contre la vie chère. Le citoyen Boutet exhortant le groupe de Braux au calme.
Agrandir l'image
Contacts syndicaux
Pour contacter l'Union départementale Solidaires vous pouvez :
- Venir aux permanences juridiques en droit du travail, tous les lundis après-midi, Bourse du travail 21 rue Jean-Baptiste Clément à Charleville-Mézières : plus de renseignement en cliquant
ici
-nous téléphoner : 06.95.56.68.21
- nous envoyer un courriel à l'adresse suivante : solidaires08@orange.fr
Vous pouvez lire
notre page facebook
Nous suivre sur
Twitter
Le conseil de l'UD Solidaires se réunit le premier jeudi de chaque mois au local de la Bourse du travail à partir de 14 h, 21 rue J.B.Clément à Charleville-Mézières.
Actualité des syndicats
Solidaires industrie
Plusieurs sections syndicales ont été crées dans l'industrie des Ardennes, pour contacter le syndicat de l'industrie : 06.95.56.68.21
Un syndicat Sud Santé Sociaux s'est constitué dans les Ardennes, pour le contacter : 06.95.56.68.21
Syndicats adhérents à l'Union départementale
SNUI-SUD Trésor
SUD FPA
SUD Activités postales 08
SUD Rail
Sud Rural-Equipement
Sud Santé Sociaux
SNJ
Sud Télécoms
SUD Travail Affaires sociales
Solidaires Protection sociale
Solidaires Industrie
SNUPFEN Solidaires (ONF)
Liens Solidaires
Recherche
Session
Index des rubriques
Il faut protéger travailleurs et consommateurs de la radioactivité
La population française a de la chance : on nous disait que le nuage de Tchernobyl s’était arrêté à nos frontières, on nous dit maintenant que les produits radioactifs envoyés du Japon ne franchissent pas nos frontières. La Russie, qui a renforcé les contrôles de radioactivité, n’a pas cette chance : à cause de traces de radioactivité (2,4 fois la norme) elle a dû refuser des pièces de rechange pour automobiles arrivant sur l’île de Sakhaline (Extrême-Orient russe) et 59 véhicules ayant un niveau de radioactivité dépassant de 2 à 6 fois la norme. Par précaution, elle a interdit les aliments provenant de plusieurs régions japonaises.
Le gouvernement a tellement confiance dans le respect de ses frontières, qu’il a fallu attendre 2 mois pour que la
direction des douanes, interpellée notamment par Solidaires Douanes, diffuse une note sur les contrôles : sondage
dans 1 à 3% des conteneurs, éventuellement port de gants en textile lors des opérations et au grand maximum
tenue complète en textile… alors que l’ASN et l’IRSN pointent le risque d’inhalation de particules par les
personnels lors des contrôles !
Mais comment contrôler sans matériel adéquat ?
Solidaires Douanes a exigé ces matériels. Le port du Havre,
qui reçoit 20 000 conteneurs provenant du Japon par an, dispose de
détecteurs de radioactivité manuels, ainsi
que Marseille mais toujours pas Roissy, l’un des tout premiers aéroports
internationaux… Résultat : quand ils
n’ignorent pas ce qu’ils manipulent, les fonctionnaires ne disposent pas
du matériel de protection adéquat. Quant à la formation...
Les consommateurs peuvent avoir peur : l’éventualité d’une radioactivité devrait imposer un contrôle systématique
et sérieux des marchandises, ce qui n’est pas le cas. Seules les denrées alimentaires font l’objet de contrôles
systématiques… mais seulement sur le papier car, à Roissy par exemple, seuls 10 % des flux sont réellement
contrôlés, par manque de personnels notamment. Cette situation, qui risque de durer plusieurs longues années,
imposerait de maintenir très longtemps cette surveillance et de ne pas céder à un relâchement au fil du temps.
Pire, les produits radioactifs peuvent entrer par n’importe quelle frontière européenne puis circuler librement en
Europe. Au port d’Anvers et de Rotterdam, par exemple, la douane ne contrôle pas les produits qui ne restent
pas en Belgique ou aux Pays Bas. Une entreprise dont les marchandises seraient bloquées au Havre pourra les
faire passer en entrant ailleurs.
Solidaires demande avec force une protection des travailleurs et des consommateurs :
- Pour les fonctionnaires concernés (douane, services vétérinaires, DGCCRF...), des moyens et des formations
à hauteur des enjeux. Certes des CHS ont été saisis du problème, mais pour l’heure sans grand résultat.
Solidaires Douanes a demandé à la CRIIRAD d’intervenir et a alerté les autorités de tutelle, notamment le
ministère.
- Pour les salarié-e-s devant entrer en contact
avec des marchandises japonaises (dockers, transporteurs,
manutentionnaires...). Ils devraient disposer de toutes les garanties
d’innocuité. Ce n’est pas le cas : Renault fait
ainsi examiner tous ses approvisionnements japonais par voie maritime,
mais pas ceux arrivant par voie aérienne, se reposant sur les contrôles
systématiques de la douane… qui n’existent pas !
- Pour les consommateurs, Solidaires demande un contrôle systématique et complet à toutes les frontières de
l’Europe, quelle que soit la destination des produits.